• Le Sénat, qui devait se pencher ce jeudi sur cette loi, a reporté sa séance plénière à vendredi.

Depuis son retour au Sénat, Kengo Wa Dondo, le président de l'Union des forces du changement (UFC) souffle le chaud et le froid. Officiellement, Kengo est dans l’opposant, mais des signes inquiétants sont dévoilés par le patron de l'UFC qui peut faire très mal à l’opposition.

Primo, indécis par nature, Kengo Wa Dondo a pourtant suscité la sympathie de ses collègues de l’opposition qui lui ont exprimé leur soutien face au méchant « Joseph Kabila ». Pourtant, malgré les apparences, Kengo Wa Dondo continue de « draguer » le locataire du palais de la Nation de Kinshasa :« Il n’y a aucun conflit entre le Président de la République et moi. Seulement, une incompréhension entre nous, laquelle s’explique par la divergence de nos approches de gouvernance du pays. Je lui dois respect et considération, puisqu'étant également le Président de tous les Congolais et par ricochet mon Président », dit-il lors d’une tournée au Katanga. Ceux qui rêvent d’un maintient de Léon Kengo Wa Dondo au sein de l’opposition n’ont qu’à bien se tenir. D’ailleurs, le leader de l'UFC adore se faire représenter aux réunions du collectif et de la Majorité présidentielle (MP, rassemblée autour du raïs), pour ne pas griller ses chances avec « Joseph Kabila ». Pour la démocratie, les Congolais vont attendre encore !

Secundo, si l’opposition semble se "coaliser" autour des « dérives » de « Joseph Kabila », Kengo Wa Dondo a d’autres chats à fouetter. D’ailleurs, le patron de l'UFC se positionne comme le « premier » de « Joseph Kabila » au sein de la Majorité présidentielle (MP). Mais pas question de « couper ses racines » au sein d’une opposition perdue, endormie qui veut croiser le fer avec le locataire du palais de la Nation de Kinshasa. Pour la démocratie, les congolais vont attendre encore !

En définitive, le chantier de la démocratie a démarré dans notre pays. Mais les mentalités ont la vie dure. Kengo Wa Dondo qui ne se plaignait pas au sein d’une opposition minée par Mobutu et l'AFDL de notre Mzée national (1990-2006), rêve d’infliger les pires souffrances à ses anciens « frères » de l’opposition.

O.M.. C'est pas nivaquine on prend pour faire bonbon.