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LOSAKO
29 octobre 2009

Joseph Kabila est-il en danger ? La RDC victime de l’espionnage international !

lumumbaTout a commencé avec le gouvernement de Patrice Emery Lumumba. Traqué de toutes parts, son Premier ministre mis systématiquement sous écoute, le gouvernement a fait l'objet d'un espionnage international sans précédent. Très active sur le terrain, l'ambassade des USA et celle de la Belgique, étaient devenues les relais officiels du matraquage orchestré jusqu'à l'empoisonnement à travers les pâte dentifrices. Tous les mouvements, les faits et gestes des membres de la première équipe gouvernementales du pays étaient épiés, suivis de près et analysés à la loupe. Ceux du Premier ministre en particulier.

Si le régime de Mobutu s'est vite chargé de refermer cette douloureuse parenthèse dans l'histoire du pays, Laurent-Désiré Kabila est venu la rouvrir. Rouage important du puissant régime d'espionnage international, le deuxième régime faisait naturellement partie des traqueurs attitrés suivant cette période, les ambassades de la France, de la Belgique et des USA sont devenues des instruments de protection du régime Mobutu. Mais comme ci-haut annoncé, avec l'avènement de Laurent-Désiré Kabila, l'espionnage a repris de plus belle. Les trois ambassades précitées sont redevenues de succursales d'une traque impitoyable.

Chaque jour, les mouvements de M'Zee Laurent-Désiré Kabila étaient épiés. Son régime était sous haute surveillance. Sous le fallacieux prétexte d'activités diplomatiques, les diplomates de la troïka consultaient, évoluaient avant de conspirer contre Kabila et son système. Ils ont si brillamment joué la partie que l'assassinat du soldat du peuple avait été exécuté avec une facilité déconcertante.

swing203Le cas le plus flagrant d'espionnage reste à l'actif de l'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'Onu au Congo, William Swing. Agent très actif de Langley au sein au duquel il a été formé suivant l'austérité d'Allen Dulles, le mythique patron de la Cia, Swing a su mâcher sa besogne en Rdc. Dans les mois qui ont précédé l'assassinat de Kabila père, il s'est illustré dans des contacts suspects, en dehors de toutes les normes diplomatiques d'usage. Tous les rapports des services à l'époque en avaient fait écho. On apercevait Swing à Lingwala, à Ngaba et dans plusieurs quartiers noirs de la capitale complètement déguisés.

L'alerte avait atteint un tel seuil au sein des services que la situation des renseignements généraux et spéciaux de la police, à l'époque conduite par l'inspecteur divisionnaire-adjoint Raùs Chalwe, avait décidé de contre-attaquer. Cette direction de la police nationale avait levé l'option de prendre en charge tous les mouvements des agents de la mission onusienne au Congo. L'on avait ainsi inventorié tous les immeubles occupés par les éléments de la Monuc et établi une cartographie en rapport avec la sécurité présidentielle.

kabila_funeraillesRien n'y fit

Malheureusement et en dépit de tous ces louables efforts qui ont buté contre le dispositif international de l'immunité diplomatique, l'irréparable s'est accompli. Mais l'opinion publique n'oubliera pas de si tôt la flagrante implication de plusieurs missions diplomatiques dans l'organisation de l'odieux crime du 16 janvier 2001. Véritable nerf de ce crime, l'argent avait abondamment circulé.

Dans la foulée, l'ambassadeur du Togo en Rdc, de surcroît, doyen du corps diplomatique, avait été pris en flagrance dans l'ignoble trafic d'argent à Kinshasa Le coup de filet avait été réalisé, avec tous les risques diplomatiques que l'opération comportait, par les services spéciaux de la Police sous la conduite de l'inspecteur principal Kasongo. Informé par M'Zee Kabila de la flagrance, Eyadema avait désavoué sans réserve son ambassadeur.

Mais personne n'était dupe. Complice actif de l'Hexagone, le régime Eyadema, par sa mission diplomatique, avait participé à l'industrie du crime. Son ambassadeur constituait la plaque tournante du blanchiment d'argent et de la circulation des fonds nécessaires à l'accomplissement du forfait. Dans la suite de cette affaire, c'est par Brazzaville qu'avait transité l'arme du crime. C'est par l'ambassade de Belgique que Rfi suivait minute après minute le régicide de mardi 16 janvier 2001. Pendant ce temps ou disons bien avant, l'ex-colonel Eddy Kapend causait régulièrement au téléphone avec le doyen Omar Bongo.

Dans l'exécution de la partition, les africains n'avaient, en réalité aucun pouvoir. C'est plutôt Paris, Washington et Bruxelles qui étaient aux commandes. Le deuxième avait fourni toute la logistique et les finances. Le premier, compte tenu de son ascendant dans la région, avait joué les entremetteurs entre Washington et les régimes africains.

315734585_e8d33f9025Au galop

Avec l'avènement de Joseph Kabila au pouvoir, rien n'a pratiquement changé. Mais cette fois, le jeu ne se joue pas au niveau des missions diplomatiques de la Troïka. C'est exclusivement au niveau de la Monuc que tout se joue. Au top desk de cette mission, une véritable cellule d'espionnage systématique se trouve à pied d'œuvre sous les faits et gestes des membres du gouvernement ainsi que ceux du cabinet présidentiel sont suivis à la loupe.

Certaines indiscrétions signalent même qu'au niveau de ce desk dépendant directement d'Alan Doss, on peut vous dire avec précision à quelle heure le médecin du chef de l'Etat a prélevé   sa   tension   et qu'elles étaient ses indices. Il suffit d'   accéder à un document circulant en intranet dans le réseau de la Monuc, pour comprendre à quel point le pays se trouve sous surveillance. Mais,   dans   quel   but, puisque la Monuc n'a aucun mandat officiel de surveillance politique en Rdc. Quand une structure internationale commence à verser d'un pas allègre dans l'officieux, il y a vraiment lieu de se poser beaucoup de questions. Et comme l'appétit vient en mangeant et que la Monuc ne trouve aucune résistance nationale contre son aventure d'espionnage à grande échelle, elle vient de passer à une autre vitesse.

Il nous revient que la Mission onusienne a, carrément, décidé d'ouvrir en Rdc son propre service d'intelligence. Une sorte de bureau 2, dans le langage militaire, local ou des services de renseignements. Un groupe d'agents oeuvrant exclusivement au sein du top desk sont allés en formation en Europe. Un seul congolais se trouve parmi les rares élus. A leur retour, ils auront pour mission de quadriller tous les secteurs de la vie nationale. En commençant par la présidence de la République ? Pour quelles finalités ? Evertuons-nous a le savoir avant qu'il ne soit trop tard... Le Palmares (pro-Kabila)

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