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LOSAKO
15 août 2008

Procès Botethi : une « femme » apparaît... SIM ONE !

poesieveriteUne « femme », non autrement identifiée, a été citée à l’audience du Tribunal de garnison militaire de Kinshasa/Ngaliema siégeant, hier jeudi 14 août au camp Kokolo, en matière de flagrance sur le meurtre du vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Daniel Botethi. Celui-ci a été abattu au quartier MaCampagne dans la nuit du 5 au 6 juillet 2008.

« Il y a aussi le nom d’une femme dans tous les relevés », a révélé le Ministère public, se référant aux communications répertoriées sur les SIM des prévenus signalant les appels téléphoniques qu’ils ont échangés entre eux. Mais, il n’a pas dévoilé l’identité de la « femme ».

Cet élément nouveau renfonce davantage le mystère observé autour d’un meurtre qui, d’une audience à l’autre, prend les allures d’un assassinat « commandité », selon les avocats de la partie civile. Rejetant au second plan le rapport pourtant capital de l’expert de la Police nationale congolaise, qui affirme que Daniel Botethi a été tué par la bande à Kady Munungu.

Son nom étant apparu à plusieurs reprises dans les communications téléphoniques des prévenus. Quel rôle la « femme » révélée dans les SIM a-t-elle pu jouer dans la tragédie du samedi 5 au dimanche 6 juillet 2008 ?

« Est-ce une femme commune ? », s’est interrogé à haute voix le Ministère public. « En quoi ce numéro est-il suspect ? », a alors voulu savoir le président du tribunal, visiblement curieux.

« Elle doit être une amie commune. Nous ne parlons pas d’une suspicion, mais nous demandons que le Tribunal vérifie », a rétorqué l’Organe de la loi, sans révéler le fond de sa pensée.

Dans ses différentes déclarations, à aucun moment le prévenu Patrick Mwewa a fait allusion à une femme impliquée dans leur opération funeste. Etait-ce par oubli ou omission volontaire ?

Et lorsque le Ministère public demande au Tribunal de « vérifier », cela ne laisserait-il pas sous-entendre que cette « femme » pourrait être le « lien » ou le « maillon » manquant du puzzle susceptible d’orienter les enquêtes vers le fameux « commanditaire » vers lequel s’orientent les accusations du père de Daniel Botethi ?

Il n’est donc pas exclu que le Tribunal de garnison militaire de Kinshasa/Ngaliema s’intéresse à cette nouvelle piste visiblement « chaude ».

Quant au type d’arme d’où est partie la balle qui a tué le vice-président de l’Assemblée provinciale, il est apparu hier jeudi quelques contradictions dans les rapports de la police scientifique et de l’expert en balistique. Dont le premier porte sur la position dans laquelle se trouvait la victime au moment du tir fatal.

Ensuite, l’expert en balistique a contredit le Ministère public qui avait assuré, lors d’une précédente audience, que Botethi était mort d’une balle tirée par une « arme FA ». Selon lui, il n’existerait « pas d’arme FA ». Qui dit vrai ?

C’est pour éclairer la religion des juges que l’expert en balistique de la Police nationale congolaise a été appelé, à l’audience d’hier jeudi au Tribunal de garnison militaire de Kinshasa/Ngaliema, pour présenter son rapport. Dès lors que ses déclarations sont mises en doute, le procès pourrait tirer en longueur. Surtout avec l’élément de cette « femme mystérieuse ». O.M/Le Potentiel

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