RUMEUR SUR KABILA... UN COUP DE FORCE OU UN COUP DE POKER MENTEUR HORS LA LOI

Après les folles rumeurs, le président, lui-même, laissant savamment planer le doute sur son état de santé mentale et physique, Joseph KABILA a renforcé les opérations clandestines à l’intérieur de la République Démocratique du Congo. Les services de renseignement du << raïs congolais >> sortent la grande artillerie ramenant ipso facto le pays aux années d’avant 1990.

Les services secrets du raïs congolais ont lancé une opération << CHANTIER DÉSERT >> pour neutraliser le mécontentement et l’indignation du peuple congolais face aux images de sa propre barbarie (Bundu-Dia-Kongo, Bas-congo, Bemba-Kinshasa 600 morts, Kivu, Katanga, Kassai, etc...). D'autant plus grotesque que le pouvoir contrôle et monopolise les médias. A cela s'ajoute le caractère soupçonneux de la classe politique congolaise, majorité et opposition confondues. Outre les écoutes téléphoniques, les agents de sécurité au service du mal sillonnent désormais les bus, taxi, trains, café et bar pour mettre en veilleuse toute action civile démocratique et participative à l'intérieur du pays... C’est la porte ouverte à toutes les dérives, autoritaires en particulier, et au règne de la peur.

Dans un pays dirigé par la peur, le meilleur moyen de survivre est de se faire remarquer le moins possible. Être invisible. Même le succès peut être dangereux, parce que cela attire l'attention sur vous. Cela rend les Kabilistes jaloux et suspicieux. Cela vous crée des ennemis qui, si l'opportunité se présente, porteront l'attention de la GSSP (Garde présidentielle) sur votre nom. Avoir son nom sur une liste d'État autre que parfaitement conventionnelle, école, permis de conduire, service militaire, est dangereux. Les actions de l'État sont totalement imprévisibles et elles peuvent briser votre carrière, votre liberté, votre vie.

Les opposants en payent le prix.

Ce changement de cap de certains responsables de l’opposition congolaise s'explique pour une raison ou pour une autre, face à cette dangereuse situation, de pratiquer la politique de l’autruche. D’autres observent un silence prudent afin de mieux protéger leurs intérêts immédiats, parce que cette situation profite, quand même, à certaines personnes, à certains secteurs.

Situation de flottement, d’incertitudes, de confusion, de va et vient de l’autorité entre le national et l’international, entre putchistes et non putchistes… Ou le président Kabila joue au chat et à la souris avec son peuple... Sont-ce là les résultats escomptés par les Kabilistes ?

Sommes-nous en face d’une situation où certaines complicités, résultants d’accords conclus avec le démon impérialiste, facilitent la mise en avant de la déstabilisation de la R.D.C ? S’agit-il d’une mise en scène orchestrée par le pouvoir ou une situation résultant d’un certain échec du coup d’état face aux institutions de la 3ème République ?

Dans toute cette histoire qui n’est certainement pas un conte, à qui donc profite le crime ?
Qui a intérêt dans le vrai ou faux coup d’état ?
Qui en tire les bénéfices ?
Qui a intérêt dans le maintien de cette situation d’incertitudes, d’instabilité, d’insécurité, de Kidnapping ?
Qui a intérêt dans le maintien ou la poursuite d'une rumeur d'un coup d’état ?

Et qui en paie les frais ?

La nation congolaise paie très cher le prix de cette partie de poker menteur. Si le coup continue, la rumeur également persiste et devient parfois récurrente... Par où commencer dans le désert politique et institutionnel d'aujourd'hui ?

En verrouillant plus encore le désert politique et institutionnel du pays, Joseph KABILA rend impossible la renaissance et encore moins la démocratie entre ruines et reconstruction de la République Démocratique du Congo.

O.M...desert storm