Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH), organisation indépendante et non partisane de lutte contre l’impunité et Membre de la Coalition pour la Cour pénale internaztionale (CCPI) exprime ses profondes inquiétudes au sujet d’une répression disproportionnée de la Police dont les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps, principale formation politique de l’opposition en RD Congo) ont été victimes mercredi janvier 2008 lors d’une marche à Kinshasa, capitale du pays.

Les militants du parti avaient organisé une marche jugée pacifique en pleine capitale pour protester contre « les injustices » et la vie chère dans le pays.

Selon un envoyé de JPDH sur place, des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) muni de matraques et autres moyens disproportionnés de dissuasion ont dispersé brutalement les manifestants du parti du vieil opposant congolais avant d’opérer une série d’arrestations.

Selon les statistiques parvenues à JPDH, une dizaine de militants ont interpellés avant d’être transférés à un cachot de la Police et dont l’organisation est restée sans nouvelles en dépit des tractations menées auprès de la hiérarchie de la Police.

Eu égard à ce qui précède, JPDH :
- dénonce le recours à la brutalité d’Etat face à des citoyens qui exerçaient un droit constitutionnel face à une question d’intérêt social ;
- constate très curieusement le retour d’une politique savamment concoctée visant à museler la démocratie au pays,
- exige, toutes affaires cessantes, la libération des militants arrêtés ;
- exige la traduction, devant les instances judiciaires compétentes, des éléments de la Police responsables des répressions et autres actes dégradants, cruels et inhumains sur les manifestants.

Fait à Kinshasa, le 31 janvier 2008
Journaliste pour la promotion & la défense des droits de l’homme (JPDH)