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LOSAKO
11 janvier 2008

L'heure est grave:les Consulats ouverts par les Etats Unis et la Belgique à l'Est,c'est en prévision de la scission de la Rdc

20386413_pTel le fiasco des puissances impérialistes des années soixante en République démocratique du Congo dont l’objectif était de morceler le pays en mini-États, l’histoire risque de se dénouer tragiquement sous les yeux du peuple congolais à moins qu’une résistance populaire ne force urgemment le gouvernement congolais de Joseph Kabila pour faire les choses autrement. 

En 1960 comme aujourd’hui,  trois puissances impérialistes étaient au centre de la politique du jeune gouvernement de Patrice Emery Lumumba: Les États-Unis, la Belgique et l’Organisation des Nations Unies (Onu). La conséquence directe de l’intervention de ces anges indésirables de Lucifer est que le jeune gouvernement Lumumba a été étranglé. Le  charismatique et flamboyant père de l’indépendance, Patrice Lumumba, avec autant de souffrances que Jésus Christ à Golgotha, a été amené au Katanga où son corps a été découpé en petits morceaux avant d’être plongé dans l’acide sulfurique.

La suite nous la connaissons tous.

En plus de cette cruauté mondialement connue mais pour laquelle les trois puissances ne seront jamais redevables devant qui que ce soit, ces trois forces impérialistes ont causé tellement de torts au peuple congolais que le Congo ne s’en est jamais remis. Aujourd’hui, il paye encore les prix du passage de ces trois forces au Congo. Leur tentative de morceler le Congo par leur soutien indéfectible aux sécessions de Tshombe au Katanga et d’Albert Kalondji au Kasai ne s’est finalement pas réalisée.

C’est alors qu’est arrivé le jeune président porte-malheur, Mobutu Sese-Seko Kuku Ngbendo Wa Zabanga; intronisé à Kinshasa le 24 novembre 1965 avec l’appui des commandos spéciaux du régime d’apartheid Sud-africain acheminés spécialement pour la circonstance à Kinshasa par la CIA.

Une trentaine d’années plus tard, comme par hasard, la situation qui a mené à la venue des FDRL au Congo est aussi commanditée par les mêmes maîtres (États-Unis, Belgique et Onu). A ces derniers s’est ajoutée l’Angleterre qui par l’intermédiaire du Rwanda et de l’Afrique du Sud, voulait prendre contrôle des riches réserves de minerais stratégiques et étendre l’influence de l’Anglais dans la zone francophone. Les médias occidentaux, en particulier les médias anglophones parlent de Fachoda bis, pour rappeler la profonde humiliation infligée à la France par le royaume britannique «hautain, forcément de mauvaise foi » à Fachoda, ville du sud du Soudan située à 650 km au sud de Khartoum, la capitale soudanaise; le 11 décembre 1898.

En République démocratique du Congo, ce qui est très cauchemardesque dans l’analyse politique est sans doute le retour en force de ces mêmes trois pays qui ont toujours cherché le moyen d’abattre le grand Congo, le morceler en petits États pour livrer en pâture aux multinationales.

On peut donc jurer sans se tromper que les mêmes ennemis produiront les mêmes conséquences. La Belgique, les États-Unis, l’Onu et l’Angleterre sont au Congo pour tenter encore leur expérience des années soixante. La Belgique où rien ne va plus en politique chez elle, travaille dur et fort pour semer la haine et la division au Congo. 

Quant à l’Onu c’est cette institution du nouvel ordre mondial qui travaille pour coloniser la planète sous un seul gouvernement mondial.

L’Onu au Congo (aujourd’hui connue familièrement sous le nom de la Monuc) est à Goma où tout le monde témoigne depuis longtemps de ses opérations qui ont facilité l’entrée de tonnes d’armes, de munitions et même de mercenaires et de commandos, pour le compte de Laurent Nkunda. Quelle est la réaction du gouvernement congolais? Nulle. Joseph Kabila étonne par son inaction et sa complicité dans une démarche nocive pour le pays qu’il gouverne.

La population accablée par la famine conséquente à la guerre et au pillage qui ont vidé en plus de 10 ans le pays de ses produits de subsistance, lutte plus pour sa survie que pour la nation. La misère dans un pays riche, une stratégie de l’impérialisme, ouvre un degré de corruptibilité jamais égalé dans l’histoire du Congo. Le peuple est plongé dans l’inaction: Aucune manifestation ni action musclée pour demander le départ de cette institution du nouvel ordre mondial qui travaille pour la colonisation de la planète.

Le contrat de la RDC avec la Chine pour la reconstruction du Congo a tapé sur les nerfs des Occidentaux. Les 14 milliards de dollars ont fait mal à l’Occident au point que le Fond Monétaire international (cet autre organe du nouvel ordre mondial) a exigé de voir le cahier du contrat. Un autre signe que le Congo doit se battre plus fort ou accepter de disparaître.

Graduellement, Laurent Nkunda est revenu en force malgré la promesse vide et ironique de Joseph Kabila d’en finir avec la guerre avant le début 2008. Au lieu d’en finir avec la guerre, la guerre reprend du terrain au risque de s’étendre sur les provinces du Nord et du Sud-Kivu, territoires visés par les Rwandais tutsis que, par stratégie de conquête visant à courtiser l’appui de l’État d’Israël dans leur combat, ils qualifie de « mines d’or du roi Salomon ».

Le dernier voyage de Joseph Kabila à Washington et à Bruxelles avant la fin de l’année 2007 a ramené deux nouvelles donnes qui nous poussent à consulter soigneusement l’histoire du Congo: Comme par hasard, la Belgique ouvre son consulat à Bukavu et simultanément, les États-Unis ouvrent leur consulat à Goma.

La première ville est connue à l’époque coloniale sous le nom de la « Suisse de l’Afrique ». Quant à Goma, c’est là que les troupes gouvernementales s’affrontent aux rebelles de Laurent Nkunda, c’est donc en pleine zone de combat que Joseph Kabila accorde aux États-Unis, un des ennemis séculaires de la survie du Congo; le droit d’ouvrir aussi son consulat.

Telle une scène magique qu’on fait voir aux spectateurs, quelques semaines après l’arrivée et l’ouverture des consulats belge et américain à Goma et à Bukavu; un fait très curieux pour tout observateur attentif se déroule à Goma. Les troupes gouvernementales conduites par Amisi Kumba dit Tango Fort, un général docile à Kigali et qui a facilement « changé » de camp sans changer d’esprit, dirige les opérations contre Laurent Nkunda, un autre disciple de Kigali.

Un scénario infantile est alors organisé par Tango Fort. Le jour prévu pour l’abattage des Forces armées congolaises par Nkunda, Tango Fort convoque ses officiers à une réunion à l’extérieur de son quartier général. Pendant que se tenait cette réunion, les hommes de Nkunda entrent dans le quartier général des FARDC et ratissent le  camp congolais.

En moins de 15 minutes, ils s’étaient déjà emparés d’importantes sommes d’argent, de munitions et d’armes très sophistiquées. C’est alors que les FARDC fidèles à la cause nationaliste subissent des tirs à l’arme automatique de leurs propres collègues.

Notre source directe dans la zone de combat affirme que plus de 1100 troupes FARDC ont été tuées, des munitions en quantité inestimable et des sommes d’argents emportées. A Goma et à Bukavu, la population est unanime: « C’était une façon simple de remettre des armes à Nkundabatware et d’en profiter pour sacrifier les troupes congolaises ». Ici comme partout au Congo, tous veulent savoir la vérité sur cette affaire mais aucune action n’est entreprise par le gouvernement. Au parlement, tous se taisent pour ne pas perdre le chèque mensuel ou le poste tant convoité.

À l’issue de cette tragédie qui a coûté la vie à pas moins de 1000 militaires congolais sans compter des munitions et armes importantes remises amicalement à Laurent Nkundabatware; aucun communiqué de presse de la présidence n’a été émis. Aucune  une conférence de presse n’a été tenue à ce sujet. Comme si Joseph Kabila n’a pas de relationnistes capables de monter un plan de relations publiques pour gérer une situation de crise à la présidence ! Pas même une enquête n’est en cours pour arrêter et juger ces criminels de la nation congolaise.

Ceci fait dire aux observateurs de la politique congolaise que c’est Joseph Kabila lui même qui organise ces coups obscurs pour le compte du gouvernement rwandais. Ses  détracteurs y trouvent un autre argument de taille pour convaincre et gagner davantage le positionnement politique dans la conscience des farouches nationalistes du Kivu aujourd’hui déçus par les combines obscures et nocives pour la survie du Congo. Les détracteurs étalent leurs arguments sur cette base pour dire que cette attitude démontre ses origines rwandaises (et non congolaises) qu’ils ont toujours fait chantonner un peu partout grâce à Internet.

Le gouvernement Kabila désenchante et étonne par son appui envers l’occupation du Congo: Amisi Kumba dit Tango Fort, celui que toutes les troupes des FARDC accusent d’être l’auteur du coup et qui avait été amené ligoté à Kinshasa serait aujourd’hui un homme libre.

Selon les sources de Grands-Lacs Confidentiel à Kinshasa, le même Tango Fort qui vient de conduire des milliers des troupes congolaises à l’abattoir; assumerait aujourd’hui les fonctions intérimaires de Chef d’État-major général en remplacement de Kayembe qui serait sous enquête pour des raisons que Glac ne connaît pas encore.

Tout Congolais qui aime son pays en vient à se poser la question: Pourquoi est-ce que cet événement malheureux pour le peuple congolais doit avoir lieu seulement quelques semaines après l’ouverture des consulats américain et belge à Goma et à Bukavu? La réponse s’impose d’elle-même: C’est parce que les belges, les américains et l’Onu sont au Congo pour la même mission qu’ils ont tenté d’accomplir sans succès il y a plus de 45 ans.

Tant qu’ils seront au Congo avec leurs représentations consulaires bidons à Goma et à Bukavu, vous pouvez être assurés que le Congo ne survira pas, à moins que la population congolaise en général et celle de l’Est en particulier fasse remettre sur pied et dans un bref délai, les combattants nationalistes Mai-Mai pour combattre Laurent Nkunda et ses hommes partout au Nord et au Sud-Kivu. En plus, des manifestations monstres et d’autres pressions significatives pour exiger la fermetures de ces bureaux doivent se dérouler partout dans le pays.

Rappelons que ce sont les mêmes institutions (Onu, Angleterre, Etats-Unis et Belgique) qui ont amené Paul Kagame et Yoweri Museveni pour envahir le Congo. Et voilà…Le tour est joué! Comme par magie, ils s’installent à la frontière entre le pays qu’ils veulent morceler et les pays qu’ils ont utilisé pour lancer l’invasion; pays qui sont gouvernés par les mêmes disciples de l’invasion du Congo. Que c’est intéressant !!! C’est une première mondiale qui ne peut être acceptée nulle part ailleurs, seulement au Congo.

L’histoire du Congo démontre que si ce pays survit encore aujourd’hui ce n’est pas grâce à la sagesse ni la volonté des gouvernants, loin de là. C’est par la détermination nationaliste et la vigilance du peuple que le Congo est encore vivant aujourd’hui. Plus que jamais, le Congo a tant besoin de cette mobilisation au niveau national. Pas pour faire plaisir au gouvernement Kabila, mais pour forcer une autre façon de faire la politique à Kinshasa. Car, les leaders passent alors que le Congo en tant qu’héritage de tout un peuple doit rester.

Si le gouvernement de Joseph Kabila n’a pas la volonté de faire respecter sa mission première, sacrée, consistant à sauvegarder et à protéger l’intégrité territoriale du Congo, le peuple congolais a le plein droit d’exiger que son gouvernement élu obéisse à la volonté populaire.

Ceci est un appel solennel au peuple congolais: Si vous aimez encore votre pays et tenez à ce qu’il reste uni et solidaire au cœur de l’Afrique noire; Grands-Lacs Confidentiel vous conjure de vous mobiliser pour exiger le plus immédiatement possible du gouvernement de Joseph Kabila, les actions suivantes :

  1. Réfuter catégoriquement du revers de la main toute tentative, pression et manipulation voulant convaincre le peuple congolais d’approuver la création du tutsiland (la terre des tutsis), nommément la zone de Minembwe;

  1. Exiger la fermeture du bureau consulaire belge à Bukavu;

  1. Exiger la fermeture du consulat des États-Unis à Goma;

  1. Exiger que la Monuc quitte définitivement le Congo;

  1. Soutenir la réorganisation et la consolidation de la résistance des forces populaires congolaises (les Mai-Mai), seule force capable de donner une leçon au criminel Laurent Nkunda, comme elle en a déjà fait la preuve.

Peuple congolais, l’expérience de l’abattoir des FARDC à Goma démontre que l’armée congolaise est déjà vendue par le gouvernement en place qui joue à la passivité et à l’insouciance. Le salut actuel du Congo réside uniquement entre vos mains.

Car, il est connu que celui qui a tué ton père ne pourra jamais être ton ami. Il serait contradictoire si le président Joseph Kabila qui se réclame être le fils à Laurent-Desiré Kabila doit se faire d’amitiés obscures et nocives à sa patrie avec les assassins de son père; les mêmes qui ont tué Patrice Lumumba en 1961.  Les trois forces présentes au Congo aujourd’hui étaient encore les mêmes acteurs-clés de la politique au Congo en 1960. Avec le soutien au criminel Laurent  Nkunda, il est clair que l’objectif de ces puissances pour la nation congolaise reste inchangé.

A moins que les Congolais se croient sur la planète Mars, les bourreaux d’hier (Etats-Unis, Belgique) n’ont rien de bon pour le Congo dans leurs bureaux consulaires installés à l’Est du pays. La seule chose que les Congolais peuvent être certains de recevoir de ces bureaux consulaires au Kivu, c’est la dislocation de la République démocratique du Congo en mini-États, l’extermination subséquente et systématique de ses populations qui gênent, et l’exploitation sauvage de ses terres par les organisations les plus rapaces du monde.

Vous avez encore le temps de vous lever comme un seul homme, mobiliser vos énergies et remettre le combat libérateur sur le rail.

En âme et conscience, le Congo est légitimement votre pays.

Combattez, résistez, ne lâchez pas je vous en prie !

Vous avez toutes les bonnes raisons de combattre et de croire dans la victoire finale. Votre combat est juste et tous ceux qui trouvent répugnantes l’injustice, l’oppression et la barbarie séculaire imposées au peuple congolais seront toujours de votre côté.

Il s’agit uniquement de vous organiser et mettre du sérieux dans ce combat.

Agissez n’attendez pas! Demain, il sera trop tard pour sauver le Congo.

Grands Lacs Confidentiels

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Commentaires
J
What avail to have monuc in our country ,<br /> Only to steal , to rap, to have sex with the wivies of somebody else, a part from that they are doing nothing here.
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LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
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