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LOSAKO
26 septembre 2007

Reçus à la Présidence de la République, Koffi Olomide et Félix Wazekwa ont plaidé pour la révision de la suspension

Koffi Olomide et Félix Wazekwa ont plaidé pour la reprise de leurs activités dont la suspension mettra en péril leurs groupes.569580488

Des entretiens qui auront duré près de 5 heures, a réuni, samedi 22 septembre 2007 dernier dans les installations du Palais de la Nation, les artistes musiciens Koffi Olomide et Félix Wazekwa autour de Mme Chantal Safu, conseillère du chef de l’Etat en matière socioculturelle, en compagnie de celui des Infrastructures, Kimbembe Mazunga.

Les conversations ont tourné autour des événements malheureux qui avilissent actuellement l’arène musicale congolaise et aussi, de la mesure de suspension de 6 mois, proposée par l’Union des musiciens du Congo (Umuco) et infligée aux deux vedettes ainsi qu’à leurs groupes respectifs. Entendus, les deux artistes ont sollicité, chacun, l’établissement de la justice ainsi que la révision de la sanction leur imposée.

Dès lors, Koffi Olomide et Félix Wazekwa ont, en présence de Verckys Kiamuangana, président démissionnaire de l’Umuco, ainsi que Tabu Ley et Tshala Muana, plaidé pour  la reprise de leurs activités artistiques dont la suspension de 6 mois, mettrait en péril leurs groupes respectifs ainsi que les conditions de vie de leurs musiciens et leurs familles.

Ainsi, au lendemain de cette rencontre lesdits artistes attendent une largesse de la part des autorités compétentes. Particulièrement, le ministre de la Culture et des Arts et le Gouverneur de la ville de Kinshasa. Ce dernier, on se rappellera, avait, dans un communiqué rendu public le lundi 17 septembre dernier, suspendu toutes les activités des artistes sus évoqués sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Cela, dans l’objectif de préserver la paix sociale. Ainsi, selon ledit communiqué, les deux artistes sont interdits de se produire en spectacles et de faire des déclarations sur les chaînes de radio et de télévision même dans la presse écrite et ce, jusqu’à nouvel ordre.

D’où, il se dégage la raison de l’annulation de la conférence de presse que devait tenir, la semaine dernière, le patron de « Quartier Latin International ». Il est à préciser que cette mesure de suspension de l’exécutif provincial intervient à la suite de l’incident survenu le 9 septembre dernier sur le plateau de Raga Tv lors de l’émission « Station One », au cours de laquelle les musiciens des deux groupes ainsi que leurs partisans s’étaient livrés à des troubles enfreignant les bonnes mœurs. Au sujet de cette affaire, chacune des parties (en conflit) ainsi que les observateurs avisés portent des jugemenwazekwa_felix_dts sommaires.

Wazekwa s’explique…

Dans une interview qu’il a accordée à une télévision de la place, l’artiste musicien Félix Wazekwa réagissant à la sanction lui infligée, a déclaré : « si la mesure est destinée à calmer la tension, je l’approuve. Néanmoins, il sied de donner avec précision les faits que l’on met à ma charge ». Par ailleurs, il a remis en question ladite sanction parce que ne se reprochant de rien. Ainsi, il a indiqué : « Je n’ai pas conscience d’avoir violé la recommandation du Gouverneur de la ville, André Kimbuta Yango qui, je me souviens, avait lors de la messe dite à la cathédrale Notre Dame, avant l’inhumation de feu Madilu System, avait promis de faire arrêter tout musicien qui proférerait des injures dans les médias contre un collègue. Je note par ailleurs que, comme de mise en pareille situation, je n’avais pas été entendu auparavant. Dans cette position, je suis en position de victime ».

Joignant son cas à celui de Werrason dont les relations ne sont pas également au beau fixe avec quelques artistes parmi lesquels Koffi Olomide, le patron de « Cultur’A Pays Vie » s’est interrogé en lançant la même question à l’opinion à savoir : « Dois-je croire que Werrason aussi sera sanctionné pour avoir perdu le chanteur J-Trois au profit de qui vous savez ? ».

En ce qui concerne son ancien poulain, Honos Kapanga qui purge encore ses jours sur un des lits des Cliniques Universitaires de Kinshasa, l’auteur de la chanson « Pardon » a martelé que celle-ci « est sous examen devant la justice, aucune autre instance ne peut s’y appuyer pour prendre une quelconque décision. Laissons la justice suivre son cours. C’est mon vœu le plus ardent car, la lumière doit être faite à ce propos ».

Les chroniqueurs de musique s’en mêlent…

Au regard de tout ce qui précède, les acteurs de la chronique musicale congolaise ont émis leurs avis sur cette affaire. La majorité de ces partenaires, par excellence des artistes, contestent la mesure de suspension de l’Umuco. A leur avis, ils rappellent à l’ordre cette entité presque inopérationnelle. S’il faudrait faire la lecture du temps, nombreux griefs pourraient être retenus contre l’Umuco.

Brièvement, ils ont cité les dérapages entre les artistes, qui n’ont jamais fait l’objet lors de ses différentes assemblées générales. Cet organe en totale inertie, à en croire leurs propos, se dégèle uniquement pour des cas qui pourraient préjudicier une frange d’artistes qui n’entretiendraient pas de bonnes relations avec son président. Ainsi, ils préconisent l’aspect judiciaire, seul processus fiable, pour parvenir à émettre les véritables responsabilités et ainsi punir les présumés auteurs.

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