Wazekwa - Koffi : la guerre fait rage !
Décidé à donner le coup fatal, à S’Grave, le Grand Mopao s’est associé à Kafe Etienne Tshimanga qui entretient le même dessein après sa rupture avec Wazekwa, qui avait été son ami. La guerre entre Koffi et Wazekwa a le triste mérite de ramener à la surface les anti- valeurs de l’Amc.
La guerre entre Félix Wazekwa et Koffi Olomide est à son paroxysme. Elle s’est aggravée avec l’entrée dans Quartier Latin International du chanteur Cabana, que des émissaires du « Grand Mopao » ont réussi à débaucher. Par ailleurs, aux abords de la résidence de Félix Wazekwa à Limete, ses proches signalent des véhicules suspects qui rôdent. Les occupants auraient pour mission d’approcher quelques musiciens de Cultur’A Pays Vie ciblés par Koffi Olomide.
Décidé à donner le coup fatal à S’Grave, le Grand Mopao s’est associé à Kafe Etienne Tshimanga qui entretient le même dessein après sa rupture avec Wazekwa, qui avait été son ami.
C’est dans cette optique que Kafe a eu à approcher le guitariste Hono Kapanga, directeur artistique de Cultur’A Pays Vie, qu’il a tenté de convaincre de rallier le Quartier Latin. D’autres éléments du groupe de Félix Wazekwa sont dans le collimateur de Koffi. Il s’agit entre autres du chanteur Jos Diena.
Pour sa part, en rupture avec le Quartier Latin, le jeune Landry Japonais, membre de l’équipe de porte-parole de Mopao, a déposé vendredi dernier sa demande d’emploi à la résidence de Félix Wazekwa.
La tension entre Cultur’A Pays Vie et le Quartier Latin est telle qu’elle a donné lieu à une bagarre rangée qui a opposé les hommes de Koffi et Wazekwa dimanche dernier devant les locaux d’une chaîne de télévision de la place.
Qui mettra le holà ?
La guerre entre Koffi et Wazekwa a le triste mérite de ramener à la surface les anti-valeurs que l’Amicale des Musiciens Congolais s’est donné la pertinente ambition d’enterrer. A cet égard, les injures et autres propos malveillants de l’animateur Gesac contre son ex-patron, Félix Wazekwa, sont indignes de l’image que l’Amc veut donner du musicien congolais.
Faut-il le dire arme des faibles, l’injure avilit plus son auteur, dont elle livre la personnalité sous un jour négatif.
D’autre part, il est normal qu’un musicien quitte librement un groupe musical pour un autre, au sein duquel il entend s’épanouir. Mais, mobiliser de l’argent pour déstabiliser un orchestre en le vidant de ses éléments de valeur est un acte pour le moins criminel. Qui relève de la concurrence déloyale.
La musique congolaise se nourrit du dynamisme de tous les groupes musicaux. Raison pour laquelle la scène musicale congolaise ne devrait pas être laissée à la loi de la jungle. Les autorités ayant en charge la culture, les structures comme l’Amc, l’Umuco ainsi que les sages et autres personnalités ayant de l’autorité et de l’influence sur les artistes concernés sont interpellés.
Ils doivent mettre le holà à la guerre Félix Wazekwa–Koffi Olomide. Avant qu’il n’y ait mort d’homme ou que le musicien congolais ne soit couvert d’opprobre aux yeux des compatriotes qui veulent croire en la sagesse et à la respectabilité des leaders de cette musique. Que nombre de nos enfants prennent (naïvement ?) pour des modèles. Qu’on se le dise.