Avenir de l’AMC : Mopao fouteur de merde !
En prenant l’initiative de réunir tous les musiciens leaders de la musique
congolaise autour d’une même table à Maisha park, la dame de fer Tshala Muana
avait dans sa tête l’idée d’assainir l’industrie musicale et de lutter contre la
piraterie de leurs œuvres et de faire valoir le droit d’auteur des musiciens.
Aujourd’hui, cet idéal est menacé à cause de manque de considération mutuelle et
des conflits entre les artistes musiciens. Ces différends remettent en cause
l’avenir de l’Amicale des musiciens congolais, Amc. Ce qui se passe actuellement
dans cette association préoccupe un bon nombre des observateurs qui ne savent
pas plus comment qualifier ses artistes responsables. On accuse Koffi Olomide,
ex-vice-président de l’Amc qui, selon Adolphe Dominguez, viole les accords
signés à Maisha park en piquant les poulains d’autrui avec comme objectif de
déstabiliser leurs orchestres.
Spécialisé en matière d’envier les chanteurs
et les danseuses de ses collègues intimes, Mopao Mokonzi avait dernièrement
connu un problème sérieux avec son frère Félix Wazekwa pour avoir embauché Gesac
l’ex-animateur poumon d’acier de son groupe Cultur’A pays vie.
A l’heure
qu’il est, Koffi est pourchassé par Adolphe pour avoir piqué son chanteur au nom
de Pentagone. C’est ça qui est d’ailleurs à la base de clivage qui règne au sein
de l’Amc. Mécontent, Tata Mobish qui fut l’un des fidèles musiciens qui
soutenait l’initiative de Mamu nationale s’est décidé aujourd’hui de se retirer
momentanément de la corporation. «Pourquoi ne pas faire aussi comme les autres
leaders qui font recruter et former les jeunes talents pour leurs propres
groupes», a-t-il crié en condamnant fermement le patron de Quartier Latin
International. Trop c’est trop !
Face une telle situation, le président de
l’Amicale Papa Wemba doit impérativement trouver des solutions adéquates sinon
l’Amc aura difficulté pour vivre longtemps.