Le M23 à l'heure de l'amnistie de «Joseph Kabila»

Depuis l'avènement de l'ex-Kadogo-imposteur «Joseph Kabila», deux termes ont constitué un raz-de-marée dans le discours officiel et ils sont utilisés, invoqués, à toute occasion, dans les commémorations, les menaces à l'endroit de la société civile etc. Il s'agit bien évidemment de "paix" et de "réconciliation" qui sont le fait de l'agression rwandaise, de la décennie noire et, plus encore, d'un « vaste projet » de balkanisation de la République Démocratique du Congo. En effet, dans tous les discours de «Joseph Kabila», "paix" et "réconciliation" n'ont jamais évoqué d'autres situations de conflits que celles ayant mis en demeure le pouvoir congolais de pactiser avec Kagamé et ses bras armés.

Il ne s'agit plus de se demander avec qui et à quelles fins cette "paix" et "réconciliation" seront scellés car d'évidence, ceux qui en sont concernés et qui suscitent toutes les attentions appuyées pour ce faire, sont les tutsi rwandais et le règne de la maffia politico-financière. De fait le mot "paix" n'est pas synonyme de "liberté" et semble même contraster avec "l'indépendance" du pays. Ainsi, à l'offre de "paix" et de "réconciliation" faite aux miliciens rwandais, à ses chefs politiques, à son soubassement idéologique lors même où ils mettent à feu et à sang le pays, contraste avec la volonté de véritablement défendre les intérêts du peuple congolais.

O.M.. Comment peut-on cacher le soleil avec un tamis, sans tamis !

REGARDER L'AFRIQUE DE L'INTERIEUR