RCA : C'est reparti avec la rébellion.. Qui tue par l'épée, périra par la même épée !
L'accord de Libreville n'était pas rassurant car des négciations sérieuses n'avaient pas eu lieu. En réalité, ces négociations n'arrangent aucune des parties. Des groupes rebelles ont attaqué une localité du Nord du pays apprend-t-on d'une depêche. Depuis plusieurs semaines, différentes factions politiques et rebelles expriment leur désaccord.
De l'accord à l'impasse politique ?
Un tel accord rappelle celui de Lagos de novembre 1979 qui a rassemblé tous les belligérants tchadiens à N'djamena pour s' empêtrer dans une guerre de 9 mois. Un accord arrangé et forcé par les chefs d'Etat africains ne laissera pas le drapeau blanc en berne très longtemps.
La rébellion accuse le président centrafricain de "faits de crimes de guerre et crimes contre l'humanité", parlant notamment de "détentions et séquestrations arbitraires" et de "disparitions, assassinats et exécutions sommaires".
Il est certain que Bozizé qui n'a jamais respecté ses engagements ne va pas accepter le retrait des mercenaires étrangers tandis que les rebelles qui n'ont pas un commandement unifié se lanceront dans des provocations. Les divergences amèneront à la formation de milices armés que le pouvoir en place devra assumer, pour le meilleur et pour le pire.
Faut il rappeler que pour créer sa rébellion qui le porta au pouvoir, Bozizé a été exfiltré, logé, nourri, blanchi, équipé et doté des matériels militaires et des hommes de troupes tchadiennes etc…par la France et Deby.
O.M.. Comme quoi l'histoire se repete, Bozize le pasteur-président doit méditer sur un passage de la bible qui dit que "qui tue par l'épée périra par l'épée".