Ali Abdallah Saleh, président très contesté du Yemen allié des Etats-Unis, peut-il encore éviter d’être happé par le tourbillon des défections qui s’accélère autour de lui ? C’est la question que tout le monde se pose.

Dimanche soir, Saleh limogeait l’ensemble de son gouvernement, après la démission de trois ministres, au surlendemain d’un véritable carnage dans la capitale : 52 manifestants avaient été tués par des tireurs embusqués sur la place de l’Université, vendredi, journée la plus sanglante en deux mois de contestation du Président, au pouvoir depuis 1978.

Ce lundi, les défections majeures se multiplient. Trois généraux yéménites, dont un confident du président Ali Abdallah Saleh, se sont ralliés à l’opposition. Al-Jazeera la chaîne arabe affirme que des tanks protègent désormais les opposants du régime à Saana, capitale du Yémen, où des dizaines de manifestants ont été tués vendredi.

O.M.. Bref, est-ce la fin d’Ali Abdallah Saleh allié des Etats-Unis ?