La démocratie est le pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple, seulement si le peuple sait comment punir les mauvais dirigeants par des soulèvements populaires. C’est par un soulèvement populaire que Lumumba a su faire plier la dictature sanguinaire belges, et obtenir l’indépendance virtuelle du Congo.

Le président Ben Ali était un petit protégé des occidentaux comme la plupart de nos dirigeants marionnettes de l’Afrique, qui sont placés par les occidentaux et maintenus au pouvoir par les occidentaux par des élections truquées, pas pour le bien du peuple africains, mais pour le bien des peuples des pays occidentaux, qui se réjouissent de grossir, de bien manger, de bien étudier, au moment où les vrai bénéficiaires des richesses crèvent de faim. C’est ainsi que Ben Ali a fait 23 ans au pouvoir dans une démocratie virtuelle semblable à celle du Congo, en modifiant la constitution comme ça se fait en ce moment même au Congo, Ben Ali a pu faire 5 mandats par des élections truquées comme elles seraient en train d’être planifiées en ce moment même au Congo.

Est-ce que les événements en Tunisie sont une leçon pour le Congo?

Les noirs américains aux USA, avec Martin Luther King, Lumumba au Congo, ou Nelson Mandela en Afrique du sud ont prouvé que la seule façon de se libérer de l’ esclavage raciste direct ou par l’ intermédiaire des nègres dirigeants marionnettes, c’ est un soulèvement du peuple pour réclamer ses droits.

La force du peuple est la plus grande force qui existe.

Plus forte que les forces d’occupations, plus forte que les coups d’ état organisés par l’occident, plus forte que l’hégémonie américaine qui se prend pour la Rome antique, plus forte que toutes les manigances belges et françaises en Afrique. Seul solution pour l’Afrique: Il faut que le peuple prennent le pouvoir, que peuple puisse vaincre la peur, le peuple comme gendarme de la démocratie !…Avec la crise économique mondiale, et l’enjeu montant des matières premières causé par la montée économique de la Chine et l’Inde, sans un peuple gendarme, nous avons encore au moins 100 ans d’esclavagisme occidental à venir. la vérité est dur à entendre, mais elle reste la vérité. A bon entendeur salut !…Suivez ces images !

LA PEUR A CHANGÉ DE CAMP..

APRÈS LE DISCOURS DE BEN ALI HIER SOIR FAISANT DES CONCESSIONS UN PEU DÉSORDONNÉES, LES ARTISTES. ET OUI, LES ARTISTES ET LES GENS DE LA PLUS HAUTE SOCIÉTÉ ONT DIT NON.. C'EST LE MOMENT POUR NOUS D'INVESTIR LE QUARTIER DES AMBASSADES..ÇA SUFFIT !!

Une autre participante à la manifestation a déclaré que les Tunisiens avaient intériorisé une peur pendant 23 ans (la durée du règne du président Ben Ali). « On ne pouvait pas parler de politique, on ne pouvait pas exprimer nos opinions », a-t-elle dit.

« On a gagné une guerre contre la peur », s'est exclamé un autre manifestant. « La peur a changé de camp et on gagné notre indépendance », a-t-il ajouté.

Les Tunisiens ont payé le prix fort pour arracher cette "libération". Nul ne sait combien de citoyens de ce pays ont perdu la vie au cours des manifestations de ces derniers jours. Des policiers n’ont pas hésité à tirer à balle réelle. Ce qui s’est passé ce vendredi 14 janvier 2011 en Tunisie est un exemple de courage et de détermination à suivre pour les peuples africains en général et les Congolais en particulier.

Le 26 janvier prochain, le président congolais "Joseph Kabila" doit "célébrer" le dixième anniversaire de son accession à la tête de l’Etat congolais. Dix années au cours desquelles le régime a fait couler le sang des Congolais. Beaucoup de sang. Tous les citoyens ont encore frais en mémoire le carnage mené, en 2007 et 2008, par les éléments du fameux "bataillon Simba" dans les rangs des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo. Le dernier cas en date s’est passé jeudi 13 janvier 2011 à l’Université de Kinshasa. Plusieurs étudiants ont été fauchés par les balles des policiers kabilistes. Des témoins parlent d’une vingtaine de tués. Pourquoi?

En dépit d’un bilan calamiteux, "Kabila" et ses affidés tentent d’endormir la population en vantant des prétendues réalisations dans le cadre des "Cinq chantiers". Depuis quelques jours, "Joseph" veut se tailler une Constitution sur mesure pour perpétuer sa présence à la tête d’un pays mis en coupe reglée par lui-même et sa fratrie. L’exemple tunisien doit plus que jamais inspirer les Congolais de Kinshasa lesquels vivent les mêmes frustrations que le peuple tunisien. Le "grain de sable" est là. Il s’agit de la manifestation étudiante qui a eu lieu jeudi à l’Université de Kinshasa.

L’heure est venue de soutenir ce mouvement citoyen. Il s’agit de maintenir la pression qui vient d’être amorcée. C’est l’occasion pour le peuple congolais de se réapproprier son destin. Comme les Tunisiens en Tunisie, le Changement en RD Congo sera l’oeuvre des Congolais ou ne le sera pas. Les Congolais seraient mal inspirés de continuer à lorgner vers un hypothétique bouleversement politique impulsé par la "communauté internationale". L’avenir du Congo est et reste avant tout l’affaire des Congolais. Il n’y a aucune "autorisation" à attendre de la part de la communauté internationale dont la duplicité est devenue légendaire.

C’est le temps de l’action. Suivons l’exemple tunisien!

O.M..Un sentiment de libération /C.M./B.A.W.