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LOSAKO
26 décembre 2010

RDC: à onze mois de la présidentielle, les premiers candidats émergent.. Kamerhe roule pour Kabila !

Kabila_TshisekediLa réception et le traitement des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales du 27 novembre 2011 doivent se dérouler entre le 13 mai et le 12 juillet.

A moins d'un an de l'élection présidentielle prévue le 27 novembre prochain en République démocratique du Congo (RDC), les candidats, déclarés officiellement ou non, commencent à émerger et à affûter leurs armes.Le président sortant, Joseph Kabila, n'a pas encore annoncé son intention de briguer un second mandat - la Constitution de 2006 en limitant le nombre à deux, d'une durée de cinq ans -, mais bien peu d'observateurs doutent qu'il se représentera.

Dans une interview publiée début décembre par le journal 'Le Soir', M. Kabila a affirmé que pour lui "la priorité absolue, ce sont les prochaines élections" pour "enraciner la démocratie".Face à lui, émergent progressivement des candidats, comme l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, 78 ans, président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), qui est rentré le 8 décembre à Kinshasa, sous les acclamations de ses partisans, afin de faire campagne.

jean_pierre_bemba_1290185405Le rival de M. Kabila au second tour de la présidentielle de novembre 2006 - qui était alors le premier scrutin libre depuis 41 ans dans l'ex-Zaïre - le sénateur d'opposition Jean-Pierre Bemba, a en revanche bien peu de chances de pouvoir concourir en novembre. Il est en effet toujours détenu à La Haye dans la prison de la Cour pénale internationale (CPI) et doit répondre de viols mais aussi de pillages et de meurtres commis par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003 en Centrafrique. Son procès, qui a débuté le 22 novembre et pour la clôture duquel aucune date n'a encore été fixée, ne lui permettra sans doute guère de faire campagne. Et son parti, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), la principale formation de l'opposition parlementaire congolaise, est divisé en l'absence de son "chairman".

Vital Kamerhe ou quand l'Occident se voile la face

kabila_et_kamerhePour M. Kabila, la principale menace pourrait bien venir de l'un de ses anciens alliés et fidèles, Vital Kamerhe, l'ex-président de l'Assemblée nationale, tombé en disgrâce en janvier dernier pour avoir critiqué le recours à des troupes rwandaises dans la lutte contre les rebelles hutus rwandais réfugiés depuis 1994 dans l'est de la RDC.M. Kamerhe, qui avait largement contribué à la victoire du président Kabila dans les Kivu (est) en 2006, a annoncé le 14 décembre avoir démissionné du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD, le parti du chef de l'Etat). Il a créé sa propre formation, l'Union pour la Nation congolaise (UNC), et a commencé à sillonner le pays pour répandre son message - non sans être victime d'intimidations.

Il a également noué des contacts avec d'autres partis d'opposition comme l'UDPS et le MLC, même si certains observateurs estiment qu'il ne peut être lui-même élu président mais qu'il peut aider un autre candidat à l'emporter, éventuellement au sein d'un front commun de l'opposition.Le fils de l'ancien dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, François-Joseph Nzanga Mobutu Ngbangawe, actuellement vice-Premier ministre dans le gouvernement de coalition au pouvoir à Kinshasa, devrait en toute logique à nouveau tenter sa chance, fort de sa quatrième place et des 4,77% obtenus en 2006. Mais sa popularité et celle de son parti, l'Union des démocrates mobutistes(Udemo), reste limitée à sa région d'origine, l'Equateur (nord-ouest).

Oscar Kashala, un médecin renommé aux Etats-Unis, qui avait obtenu un score surprenant au premier tour en 2006 en arrivant cinquième avec 3,46% des voix, parait pour sa part bien mal parti cette fois. Son parti, l'Union pour la Reconstruction du Congo (UREC), vient de l'exclure en raison de son "absence prolongée" au pays qui a "paralysé les activités du parti".Selon le calendrier établi par la Commission électorale indépendante (CEI) sortante - mais toujours susceptible de modifications -, la réception et le traitement des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales du 27 novembre 2011 doivent se dérouler entre le 13 mai et le 12 juillet. O.M./La Libre Belgique

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