Perturbation du transport en commun à Kinshasa
Le transport en commun à Kinshasa est perturbé depuis le début de la semaine suite à l’opération conjointe sur le contrôle de l’assurance et de vignette initiée par la SONAS et l’Hôtel de ville, a constaté l’ACP mercredi 4 mars.
Les propriétaires des véhicules non en règle ont préféré garer leurs engins, réduisant l’effectif des taxis-bus en circulation. Cette situation a rendu difficile le transport en commun dans la capitale. Les Kinois habitués à se rendre très tôt à leurs occupations, se voient pénalisés.
Outre cela, selon un correspondant de l’ACP qui a illustré le cas de difficulté de transport en commun dans les quartiers UPN et Binza Pigeon, le problème est sérieux dans ces quartiers, non seulement pour le contrôle de la SONAS mais aussi le coût de moyens de transport et surtout de l’état de dégradation très avancée des routes, ainsi que des travaux inachevés en divers chantiers.
Pour atteindre le centre-ville, les habitants de ces quartiers empruntent généralement l’avenue Libération ex-24 novembre. Malgré cela, ils se heurtent aux diverses difficultés, notamment, le prix d’une course qui revient à (1000 FC) mille francs congolais mais aussi la défectuosité de l’axe routier actuellement en pleine réhabilitation.
Les travaux de réhabilitation commencés depuis plus de 15 mois ne sont jamais terminés. Les conducteurs de transport en commun recourent aux pratiques de demi-terrain rendant encore plus difficile le déplacement de la population. Cette dernière souhaite voir l’entreprise qui effectue les travaux multiplier les efforts pour les terminer afin de soulager la population. ACP