L'armée de la République Démocratique du Congo et le CNDP (milice rwandaise), appuyés par la MONUC, ont repris hier le contrôle de la localité de Dongo (nord-ouest), où des insurgés (Patriotes-Résistants) ont commis des violences fin octobre et provoqué la fuite d'au moins 150.000 personnes, a-t-on appris ce matin de source militaire onusienne.

Dimanche après-midi, des commandos des Forces armées de la RDC (FARDC) et du CNDP (milice rwandaise) sont parvenus à reprendre Dongo, qui avait été abandonnée aux insurgés (Patriotes-Résistants) après une attaque le 26 novembre contre la police et une vingtaine de Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).

La reprise de Dongo a été confirmée par une autorité administrative et des membres de la société civile à Gemena, chef-lieu du district du Sud-Oubangui, dans la province de l'Equateur (nord-ouest).

Les FARDC et les tutsis rwandais du CNDP n'ont pas rencontré de résistance à Dongo, où un groupe de l'ethnie Lobala "Patriotes", mené par un féticheur Udjani, avait attaqué fin octobre celle des Bomboma, en conflit depuis de nombreuses années au sujet de la gestion d'étangs poissonneux. Une centaine de personnes ont été tuées dans ces affrontements et plus de 150.000 ont fui leurs villages dans cette région limitrophe du Congo-Brazzaville. En milieu de semaine dernière, des commandos congolais formés par des instructeurs belges, envoyés en première ligne à la place de la police, avaient déjà repris aux insurgés (Patriotes-Résistants) les villages de Bobito, Bozene et Tandala, à l'est de Dongo.

O.M.. le Kabilisme ecrase celui qui consent et tire celui qui résiste