Les crises politiques zimbabwéennes et malgaches devraient être les principaux points à l'ordre du jour.
Le Zimbabwe et la crise politique malgache occuperont une grande place dans les discussions des chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC réunis pour leur vingt-neuvième sommet.

Le premier ministre zimbabwéen, Morgan Tsvangirai a en effet appelé la Communauté de Développement de l'Afrique australe à faire pression sur le président Robert Mugabe pour appliquer dans son entièreté l'accord de partage du pouvoir signé en février dernier pour mettre fin à la crise politique du pays.

Jusqu'à maintenant cependant, seul le Botswana a ouvertement critiqué la gestion du pouvoir du président zimbabwéen. Pour les analystes, la position qu'adoptera l'Afrique du Sud pourrait donner le ton. Nul ne sait pour l'instant ce que le nouveau président sud-africain Jacob Zuma compte déclarer à ce sujet.

Autre point important du sommet, la crise politique a Madagascar. Sous médiation mozambicaine, les pourparlers de Maputo entre Andry Rajoelina, qui a prit le pouvoir en mars dernier, et les mouvances adverses ont échoué. Le point d'interrogation reste l'impact que peut avoir la SADC sur les chefs de file politiques malgaches puisque Madagascar a été suspendue par la Communauté des 15.

C'est à la Cite de l'Union Africaine, à quelques kilomètres du centre ville de Kinshasa, que les chefs d'Etat et de gouvernement tiendront leurs discussions. Construit sous Mobutu pour accueillir les réunions panafricaines, le bâtiment avait été laisse en friche ces dernières années et a donc été entièrement rénové pour l'occasion.

Le Congo prend ainsi la présidence de la SADC à la suite de l'Afrique du Sud et espère en profiter pour se faire valoir dans une organisation a dominante anglophone. Un vrai défi pour le gouvernement congolais qui fait toujours face à une situation de conflit et de crise humanitaire dans l'est du pays.