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LOSAKO
7 avril 2009

Budget : désormais, chef de l'Etat, premier ministre, ministres et parlementaires paieront l'impôt

arton17La dépréciation du franc congolais perturbe l'exécution du budget. Les recettes en monnaie nationale sont mobilisées à 90%, mais ne correspondent qu'au deux tiers de leurs valeurs réelles. Pour maximiser les recettes, annonce le ministre de budget, l’Etat retiendra désormais un impôt sur le salaire du chef de l’Etat, du premier ministre et des ministres, des parlementaires, ainsi que de tout le personnel politique en général, rapporte radiookapi.net

Michel Lokola n'exclut pas la possibilité d’une éventuelle révision des prévisions budgétaires 2009.
En fin mars 2009, la Direction générale des impôts (DGI) a encaissé environ 100.000 dollars américains pour le compte de l’impôt se rapportant aux rémunérations du personnel politique du mois de mars, selon le ministre du Budget, Michel Lokola.

Néanmoins, annonce le ministre, le budget de l’Etat 2009 sera révisé si la tendance baissière des recettes continue : « Nous serons obligés … mais on n’en est pas encore là. Nous avions d’abord commencé à observer la situation au premier trimestre de l’année. Nous sommes entrain de connaître la baisse du niveau des recettes en termes réels. C’est pourquoi, il faut nécessairement que, du côté des dépenses, nous soyons aussi rationnels. C’est pourquoi, j’aimerai vous informer que les institutions politiques avaient touché seulement la moitié des frais de fonctionnement aux mois de janvier et février. On a essayé tout simplement de se rattraper au mois de mars parce que c’était le mois fiscal avec le dépôt de bilan. »

Pessimiste, le ministre du budget croit que les résultats attendus ne seront pas à la hauteur des espérances.

image_file_1697Comment rendre efficace les interventions de la Banque mondiale en RDC ?

Des experts de cette institution de Breton Wood ainsi que des délégués du gouvernement congolais vont tenter de répondre à cette question pendant deux jours à partir de ce mardi.
16 projets financés par la Banque mondiale seront analysés.

Ces projets touchent la promotion de la bonne gouvernance, la consolidation de la paix, la stabilisation macroéconomique, la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de l’accès et la qualité des services sociaux de base, la lutte contre le VIH ainsi que le soutien en faveur des dynamiques communautaires.

Depuis 2002 jusqu’à ce jour, la Banque mondiale a mis à disposition les 2,7 milliards de dollars. Cependant, la RDC ne parvient pas à décaisser les 1,5 milliards de dollars. A cela, il faut ajouter des projets financés mal exécutés, ou pas du tout réalisés. Où se trouve alors la faille ? Dans les mécanismes même de décaissement mis en place par la Banque mondiale ? Chez les différents acteurs impliqués dans la gestion de ces projets, parmi lesquels des ministères et des agences d’exécutions ? Ou bien les freins proviennent-ils des règles de passation des marchés ou encore dans la gestion des fonds ? Comment continuer à promouvoir le développement d’un pays fortement frappé par la crise ?

Autant de questions auxquelles ont déjà répondu en amont des experts du gouvernement et de la banque mondiale, qui ont travaillé pendant plus d’un mois, a assuré l’une des responsables de la Banque mondiale en RDC au cours de son briefing de lundi à la presse. Ces solutions seront discutées pendant deux jours, et un plan d’action pour des interventions plus efficaces de la Banque mondiale en RDC sera mis en place.

Toujours selon Chantal Uwanyiligira, une des responsables de la Banque mondiale en RDC, la restructuration de plusieurs projets pourrait aboutir au financement dans le secteur des infrastructures, des activités de haute intensité de mains d’œuvres. Le but est de créer des emplois dans les zones frappées le licenciement du fait de la crise financière. Perspectives, selon elle, déjà en cours dans le Katanga. La restructuration des projets pourrait aboutir également à plus d’intervention dans les secteurs social et éducatif.

station_essenceLa VSV s’inquiète des conséquences de l’augmentation des prix des produits pétroliers

La Vois des Sans Voix s’inquiète vivement des conséquences néfastes générées par la hausse des prix des produits pétroliers depuis samedi 04 avril 2009. Sur ce, la VSV demande au gouvernement congolais de prendre des mesures adéquates d'encadrement en vue d'assurer la stabilité des prix des biens et services; aussi d’indexer les salaires des agents et fonctionnaires de l'Etat, policiers, militaires et agents des services de sécurité aux taux réel du dollar américain.

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