Le gouvernement et les rebelles de la République démocratique du Congo (RDC) vont reprendre leurs négociations au début de l'année prochaine, indique une déclaration des médiateurs internationaux publiée dimanche à Nairobi.

L'ancien président nigérian et envoyé spécial de l'ONU, Olusegun Obasanjo, et l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, ont affirmé dans la déclaration que les pourparlers aviaent abouti à un cadre destiné aux négociations ultérieures pour mettre fin au conflit entre le gouvernement congolais et le Congrès national poru la défense du peuple (CNDP, rebelle congolais) dans l'est de la RDC.

La déclaration indique pourtant que seul la délégation du gouvernement congolais a promi de retourner à la table de négociations le 7 janvier.

Les médiateurs ont affirmé que les négociations de Nairobi, qui avaient commencé au début du mois, avaient abordé trois documents concernant la procédure des futures négociations substantives.

Deux de ces documents ont été adoptés samedi, alos que le trosième a été retiré, mais il serait avancé de nouveau " à un moment approprié", a affirmé M. Obasanjo.

Le retrait de ce document n'affectera pas la poursuite du dialogue, puisqu'il concerne seulement les pricinpes à suivre pour les médiateurs, a-t-il indiqué.

Les positions du gouvernement et du CNDP sur ce document sont " irréconciliables", a expliqué l'ancien présiden nigérian.

Au cours des négociations, le CNDP a prétendu que les positions d'où ses forces s'étaient retirées volontairement le 6 décembre sont actuellement occupées par les forces armées gouvernementales.

La déclaration de médiateurs indique pourtant que ces allégations étaient "sans fondement" selon d'une enquête menée à travers trois sources indépendantes.

Selon les médiateurs, le CNDP a aussi refusé de signer une déclaration conjointe sur la cessation des hostilités avec le gouvernement.

"De plus, le CNDP a refusé de se réengager à sa propre déclaration de cessez-le-feu unilatéral existant. Le représentant du gouvernement a signé leur réaffirmation, à laquelle ont assisté les médiateurs", indique la déclration des médiateurs.

L'escalade du conflit depuis août dernier entre l'armée gouvernementale congolaise et les hommes du CNDP dans l'est de la RDC a fait quelque 250.000 personnes déplacées. D'autres groupes armés dont les Maï-Maï, ont également été impliqués dans les affrontements.