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LOSAKO
14 novembre 2008

RDC : Obasanjo à Kinshasa, les déplacés en zone rebelle reçoivent de l'aide et le CNDP de Nkunda à l'entrée de Kanyabayonga

Kabila_ObasanjoL'émissaire spécial des Nations unies, Olusegun Obasanjo, est arrivé vendredi à Kinshasa pour débattre de la crise dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où l'ONU a débuté une distribution de vivres en territoire rebelle, la première depuis fin octobre.

Venu d'Angola, l'ancien président nigérian s'est immédiatement entretenu avec Alan Doss, le chef de la mission de l'ONU en RDC (Monuc).

Selon l'ONU, il devait rencontrer le président congolais Joseph Kabila et se rendra samedi à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, et ville aux portes de laquelle sont positionnés depuis deux semaines les rebelles de Laurent Nkunda.

Il s'agit de la première visite de M. Obasanjo en RDC depuis qu'il a été nommé début novembre émissaire du setambwe_mwamba_ministre_gcrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour l'ex-Zaïre.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, s'est lui rendu au Rwanda, alors que Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion.

Ce déplacement montre que les contacts au plus haut niveau se poursuivent entre les deux gouvernements, et que "le Rwanda a un rôle important à jouer" dans la sortie de crise, a estimé M. Mwamba.

image_file_999La rébellion de Laurent Nkunda était toujours positionnée vendredi près de la ville de Kanyabayonga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Par ailleurs, le Programme alimentaire mondial (PAM) a débuté vendredi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) la première distribution massive de nourriture en territoire contrôlé par les rebelles depuis les combats de fin octobre, a annoncé l'agence onusienne.

"C'est la première distribution de nourriture" depuis fin octobre en zone contrôlée par les hommes de Laurent Nkunda, a déclaré à l'AFP le responsable du PAM à Kinshasa, Richard Verbeeck.

Les pays de l'UE ont examiné vendredi les moyens d'assurer un pont aérien pour acheminer des vivres aux milliers de réfugiés menacés de famine par les combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un diplomate européen.

"Les pays membres ont discuté du renforcement et de la coordination de leur aide humanitaire et de son acheminement par avion à l'aéroport de Goma", la capitale du Nord-Kivu, a-t-il déclaré à l'AFP à l'issue d'une réunion des représentants des 27 au Comité politique et de sécurité (Cops) de l'UE.

"Il faut qu'on ait une rotation assez forte pour s'assurer qu'il n'y ait pas de rupture de l'acheminement de l'aide humanitaire", a souligné ce diplomate, parlant de "pont aérien".

Les rebelles se trouvent "à quelques kilomètres" du verrou stratégique de Kanyabayonga, a confirmé la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), faisant état d'une situation calme mais "toujours tendue et volatile" dans l'ensemble de la province du Nord-Kivu, théâtre de combats depuis fin août.

CPS_SCE48_091108103315_photo00_photo_default_512x341Jeudi, la rébellion avait affirmé être "à l'entrée" de Kanyabayonga, à 100 kilomètres au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.

Des sources concordantes avaient fait état d'une progression rebelle d'au moins 20 km vers le nord, jusqu'en périphérie de Kanyabayonga, à la faveur d'une vague de pillages et des exactions perpétrés par des éléments de l'armée congolaise dans la région.

"Les FARDC (Forces armées de la RDC) et la Monuc ont renforcé leur dispositif sur place. Kanyabayonga est assez bien fortifiée", a réaffirmé vendredi le porte-parole de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.

La mission onusienne dispose d'une base sur place et se retrouve ainsi une nouvelle fois en première ligne face à la rébellion, aux côtés des quelques centaines des soldats des FARDC revenus pour défendre la ville.

Plus généralement, "la situation était calme" vendredi sur les principaux fronts séparant l'armée régulière des rebelles, notamment sur la ligne de front de Kibati en périphérie nord de Goma, où la Monuc tente d'éloigner les belligérants, distants seulement par endroit d'environ 600 mètres.

CPS_SDE87_141108101158_photo01_photo_default_341x512Sur le terrain, le Programme alimentaire mondial (PAM) a débuté dans le territoire de Rutshuru (environ 75 km au nord de Goma) une première distribution massive de nourriture depuis deux semaines en territoire sous contrôle rebelle. Cette distribution vise 12.000 déplacés et durera quatre jours.

"Nous continuerons tant que la sécurité sera bonne", a déclaré un porte-parole du PAM, Marcus Prior.

Les rations, composées de maïs, de pois, d'huile de cuisine et de sel, sont distribuées dans le stade de Rutshuru et devant l'église principale de Kiwanja.

Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) à Genève, 82 agressions contre des humanitaires ont été commises depuis janvier au Nord-Kivu, où "il devient de plus en plus compliqué de travailler".

Ces incidents --essentiellement des agressions physiques et des pillages des biens d'organisations non-gouvernementales -- ont connu une forte recrudescence depuis fin août.

Un pic de 21 agressions en octobre a entraîné l'évacuation entre le 30 octobre et le 11 novembre de personnels humanitaires des zones de combats, faisant craindre l'apparition de "trous noirs humanitaires", selon l'ONU.

image_file_1693Trois autres convois, qui devront également traverser la ligne de front séparant l'armée régulière des rebelles de Laurent Nkunda, à une quinzaine de km au nord de Goma, sont prévus respectivement samedi, dimanche et lundi, a ajouté le porte-parole.

Les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui n'ont pas fait état de leurs intentions sur Kanyabayonga, affirment toujours respecter le cessez-le-feu qu'ils ont décrété unilatéralement fin octobre, assurant ne faire que riposter aux attaques de l'armée.

Depuis deux semaines que les rebelles sont arrivés aux portes de Goma, aucun des deux camps n'a lancé d'offensive majeure contre la partie adverse, même si plusieurs affrontements localisés ont eu lieu. 

A Bruxelles, l'Union européenne devait tenir des consultations sur un renforcement de la Monuc, à l'initiative de la présidence française.

Les représentants des 27 devaient se pencher également sur "la mise en place rapide d'une opération logistique humanitaire" pour venir en aide aux 250.000 personnes qui ont été jetées sur les routes depuis fin août.

image_file_1668Les observateurs de la Monuc ont constaté depuis jeudi "un vaste mouvement de retour" des déplacés à Kiwanja et Rutshuru, localités situées à environ 80 km au nord de Goma.

Depuis Genève, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a par ailleurs confirmé vouloir déplacer, dès que possible et "en quelques jours", 60.000 personnes réfugiées dans un camp à Kibati, trop proche de la ligne de front, vers un site à une quinzaine de kilomètres plus au sud-ouest de Goma.

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Commentaires
K
tout cece demontre l'incapacité des autorités congolaise à adopter une politique de fermeter a l'egard des assassins comme Nkunda qui a éliminé nos parents freres,soeurs et petits enfants au vu et au su de la communauté internationale.<br /> le gouvernement congolais doit exiger l'extradition de Nkunda vers le Congo enfin qu'il soit juger et condamné au congo.Honte a la communauté internationale avec son Tribunale Penal International incapable d'arreter un criminel de guerre comme Nkunda et ses parrains rwandais.
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