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LOSAKO
27 octobre 2008

Enfin, le gouvernement éléphantesque de Muzito I au complet... est là ! 54 ministres et vices pour une mission vouée à l'échec

MUZITO

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Fini, l’ère des Ministres d’Etat. Place désormais aux Vice-Premiers Ministres. Ainsi, trois personnalités épauleront-elles, à ce titre, Adolphe Muzito dans la coordination. Nzanga Mobutu aux besoins de base, Emile Bongeli à la Reconstruction et Mutombo Bakafwa Nsenda à la Sécurité. Adolphe Lumanu, Pierre Lumbi Okongo, Athanase Matenda Kyelu, José Endundo, André-Philippe Futa, Martin Kabwelulu et Esdras Kambale se maintiennent à leurs postes.

Seize nouveaux entrants dont Alexis Thambwe Mwamba et Raymond Tshibanda.

Des permutés sont nombreux. Marie-Ange Lukiana, Mbusa, Lambert Mende Omalanga et Charles Mwando Nsimba sont dans le lot. Nkulu Kilombo, Mayobo, Muyambo, Omatuku Philomène… quittent.

Alain Lubamba revient comme Vice-Ministre au Budget. Equilibre géopolitique et Gender respectés.
Le suspense aura été long, voire très long. Le Président Kabila a finalement mis les points sur les « i ». Hier, tard la nuit, son Ordonnance n°08/067 a tordu le coup aux folles rumeurs qui, depuis la nomination de Muzito, le 10 octobre dernier, ont alimenté les commentaires dans tous les salons ouatés de Kinshasa, la capitale.

C’est un gouvernement de mission comme l’avait si bien nommé le Chef de l’Etat, dans son allocution du 9 octobre. Il se veut costaud, a-t-on dit, dans l’économie du texte présenté sur les antennes de la télévision d’Etat.

Trois Vice-Premiers Ministres renvoient à la poubelle de l’histoire, les fonctions de Ministres d’Etat. Nzanga Mobutu prend les questions liées aux besoins de base, Emile Bongeli va à la Reconstruction et, enfin, Mutombo Bakafwa Nsenda cède le Ministère de la Justice pour celui de Vice-Premier Ministre chargé de matières de sécurité.

Ils sont trente-sept Ministres au lieu de trente-trois, comme au gouvernement Gizenga II sortant. Au total, les Ministres et Vice-Ministres dûment comptés, sont au nombre de 54 membres. Huit Ministres se maintiennent. Il s’agit de Pierre Lumbi Okongo aux Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Adolphe Lumanu aux Relations avec le Parlement, Athanase Matenda Kyelu aux Finances, José Endundo Bononge à l’Environnement et Tourisme, André-Philippe-Futa à l’Economie et Commerce Extérieur, Martin Kabwelulu aux Mines, Olivier Kamitatu au Plan, Esdras Kambale à la Culture et Arts. Seize nouveaux entrants sont signalés au Gouvernement. Parmi eux, des noms très connus de l’agora politique.

Alexis Thambwe Mwamba, un fils du Maniema quitte sa casquette de Député National pour rejoindre Muzito I, aux Affaires Etrangères. Raymond Tshibanda quitte le Cabinet du Chef de l’Etat pour entrer au gouvernement, à la Coopération Internationale et Régionale. Mbusa Nyamwisi, lui, récupère le Ministère de la Décentralisation, l’un des chantiers importants du pays. Le vieux Charles Mwando Nsimba remplace Tshikez Diemu à la Défense Nationale. Tandis que Célestin Mbuyu succède à Denis Kalume Numbi à l’Intérieur. Luzolo à la Justice, Lokola Michel au Budget, Jeannine Mabunda garde le Portefeuille. Norbert Basengezi, l’ancien Premier-Vice Président de la CEI rebondit. Il prend l’Agriculture.

gouvernement comme Vice-Ministre du Budget. Il va donc abandonner son poste de Président du Conseil d’Administrat

22801409_pDENIS KALUME OUT !

Deux évictions paraissent significatives: les ministres de la Défense, Chikez Diemu, et de l'Intérieur, Denis Kalume (BDK etc..), qui n'ont pu réduire dans la province du Nord-Kivu (est) la rébellion de Laurent Nkunda, sont sanctionnés.

Nkulu Kilombo, Mayobo Godefroid, Philomène Omatuku, Jean-Claude Muyambo, Willy Bakonga, Edouard Kabukapu, Victor Makwenge… quittent le gouvernement. C’est sûr qu’ils sont appelés à de nouvelles fonctions, fait-on observer dans les milieux généralement mieux éclairés. Alain Lubamba revient au ion du CEEC. Le MSR César Lubamba va poursuivre sa mission au Vice-Ministère des Finances. Il sera toujours aux côtés de Matenda, l’argentier national.

Innovations

Le gouvernement Muzito est le fruit d’une série de tractations au sein de la coalition gouvernementale. Il s’inscrit dans la droite ligne de missions lui assignées par le Président Kabila. C’est un gouvernement de combat. Il est, à la fois, sollicité pour mettre un terme aux poches résiduelles d’insécurité mais surtout, de restaurer l’autorité de l’Etat bafouée dans certains coins du pays. Il doit également s’atteler à la reconstruction du pays. Les chantiers ne sont pas un credo. C’est la raison pour laquelle il a l’obligation de le prouver sur pièces qu’il est à la hauteur des attentes du Chef de l’Etat et du peuple congolais. Enfin, ce gouvernement devra tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des congolais. Lutter contre les tensions inflationnistes, stabiliser le taux de changer et les prix de denrées alimentaires. C’est aussi un gouvernement appelé à juguler des crises dans les relations entre la RD. Congo et ses partenaires bilatéraux et multilatéraux. Les tumultes avec l’ancienne puissance métropolitaine, la Belgique, l’affaire des contrats chinois avec le scepticisme qu’ils ont suscité à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire International seront parmi ses priorités.

Et l’investiture ?

A la prochaine étape, les Députés et Sénateurs attendent Muzito avec son programme au Palais du Peuple. Ils n’ont plus besoin d’un catalogue de bonnes intentions. Ils veulent d’un vrai programme réaliste et réalisable ; d’un programme assorti d’un chronogramme d’actions à entreprendre. L’investiture s’annonce donc comme un véritable baptême de feu, pour Muzito et les siens. D’ici la fin de la semaine, le débat sera houleux, sur la suite du chemin à parcourir avant d’entrer en fonction. O.M/La Prospérité

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