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LOSAKO
28 janvier 2008

Obama a raison... Tous les moyens sont bons pour les Clinton... Hillary admet que son mari en a fait un peu trop

pict_118647"Il s'est peut-être laissé un peu emporter. Vous savez, cela arrive dans une élection disputée", a relevé Mme Clinton.

La candidate à l'investiture démocrate Hillary Clinton a admis dimanche que son mari, l'ancien président Bill Clinton, avait été un peu trop loin dans ses attaques contre son rival Barack Obama, en expliquant ses excès par son amour pour elle et un manque de sommeil. "Il s'est peut-être laissé un peu emporter. Vous savez, cela arrive dans une élection disputée", a relevé Mme Clinton, au lendemain de sa retentissante défaite face à M. Obama dans la primaire de Caroline du Sud.

Redoutant un retour des divisions raciales au sein du parti démocrate, des responsables avaient fait savoir qu'il n'avaient guère goûté les allusions dirigées par M. Clinton contre le candidat noir, les jugeant "peu élégantes".

Sur la base de sondages sortie des urnes, des commentateurs politiques avaient estimé que la stratégie de M. Clinton s'était retournée contre sa femme en Caroline du Sud, puisqu'elle avait provoqué un resserrement de la communauté noire autour de M. Obama, sans dissuader la jeunesse blanche de voter pour lui.

A la chaîne CBS qui lui demandait si son mari était "incontrôlable", M. Clinton a mis en avant la profondeur de son engagement à ses côtés. "Vous savez, mon mari est très engagé à mes côtés et dans ma campagne", a affirmé la sénatrice de New York. "Il m'aime, vous savez, comme le font ces hommes et ces femmes qui travaillent l'un pour l'autre". Selon elle, les dérapages de M. Clinton peuvent s'expliquer par "le manque de sommeil qui, vous savez, nous marque tous, nos familles, nos supporteurs".

La semaine dernière, l'ancien chef du Parti démocrate au Sénat Tom Daschle - un soutien de M. Obama - avait estimé que les attaques de M. Clinton "ne correspondaient pas à l'image d'un ancien président". "A dire vrai, je suis surpris qu'il ait pris adopté cette approche", avait regretté M. Daschle.

Faute avouée est à moitité pardonnée... Encore une stratégie mesquine de contrôle politique de madame Clinton, elle est trop fausse... trop... trop... Attention Danger !!!

O.M

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LOSAKO
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