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LOSAKO
12 novembre 2007

Gouvernement, l’Opposition et les mobutistes en difficulté !

PoliticienrdcOn est dans la dernière phase des tractations devant aboutir à l’avènement d’une nouvelle équipe gouvernementale. Mais, jusqu’ici, la taille et les critères de sélection divisent encore les forces politiques membres de la coalition aux commandes. « Les vertébrés », n’ont pas beaucoup de chance. Pour la plupart, leur qualité d’anciens mobutistes pèserait négativement sur le choix à opérer.

Après la restructuration de l’Alliance de la Majorité Présidentielle, le vendredi 9 novembre dernier, au Grand Hôtel Kinshasa, les dés sont désormais jetés. L’heure a, enfin, sonné d’en finir avec le problème du réaménagement technique ou remaniement du gouvernement. A quelques encablures de l’An I de son investiture, Kabila fils serait prêt à changer son fusil d’épaules. Mais, l’accord électoral ; celui conclu avec le Patriarche Antoine Gizenga et Nzanga Mobutu à la veille du second tour de la présidentielle 2006, ne lui offrirait pas assez de marge de manœuvres individuelles. D’où, l’idée de maintenir le numéro un du Palu en place tout en opérant une refonte en profondeur de l’équipe gouvernementale. La recherche effrénée de l’efficacité pourrait conduire inévitablement à la déflation de ses membres. Tout ce week-end, des informations parvenues à La Prospérité ont laissé plané un ciel brumeux pour l’Opposition politique et les mobutistes. Déjà, le vocable « vertébrés », très souvent évoqué pour tenter de faire appel à une certaine expertise autre que celle qui a trôné jusqu’ici aux commandes du pays depuis bientôt un an, est diversement digéré au niveau de la primature où le Patriarche Antoine Gizenga Funji verrait les choses à sa manière. Comme à l’époque de la formation de sa première équipe, la machine est, une fois de plus, grippée. L’on raconte que « Yandi ve » aurait repris ses vraies marques. Au passage, il ne serait nullement disposé à accueillir les mobutistes et l’Opposition politique au gouvernement quel que soit le motif allégué. A ses yeux, la victoire électorale et la gestion de la Res Publica par ceux qui y ont contribué sont comme le recto et verso d’une seule feuille de l’histoire à rédiger ensemble. Point n’est donc question d’intégrer des « caméléons politiques » qui, dans les pires des jours, sauteraient sur la première occasion pour jeter de l’opprobre à l’action de la coalition. A quelques exceptions près, le Premier Ministre, fidèle à sa philosophie nationaliste, croit dur comme fer en un sursaut nouveau si les moyens sont mis à sa portée. Hier soir, on en était à la finalisation de la version corrigée du budget 2008. Une réunion convoquée pour régler les derniers différends avec l’Intersyndicale de l’administration publique a d’ailleurs capoté en raison du travail intense que devait abattre Adolphe Muzito pour être prêt ce matin avec le budget à soumettre au Conseil des Ministres extraordinaire avant sa transmission à l’Assemblée, pour la première lecture. A tout prendre, là où les gens s’agitent, Gizenga affiche plutôt un calme de cimetière. L’important, avons-nous appris de source crédible, étant de miser sur le budget, seule source de mobilisation des recettes susceptibles de donner à son gouvernement les moyens de sa politique. La rupture d’avec la modicité qui a caractérisé autrefois le budget 2007, serait d’un atout majeur pour la requalification de l’action gouvernementale, soutient-on. Allant plus loin, un des membres de la cour du Premier Ministre contacté à ce sujet, a tenu le crachoir en ces termes : « Qu’est-ce qu’on pouvait faire avec un budget modique comme celui de plus ou moins deux milliards pour un pays qui a connu autant d’années de guerre et dont les attentes du peuple se mesurent au-delà de plusieurs milliards de dollars américains ? Les infrastructures, la santé, l’éducation… la reconstruction requièrent généralement beaucoup de moyens. Alors, quoi que puissent les qualités de nouvelles personnes, s’il n’y a pas de moyens, elles ne sauront faire aucun miracle ». Voilà qui cache les contradictions au sein de la majorité. Les uns pensent qu’il faut en découdre avec l’amateurisme, les autres croient, par contre, en un renforcement des capacités en termes des moyens matériels et financiers. Entre les deux, plusieurs courtisans sans position, tanguent.

Kabila doit trancher

Normalement, à l’état actuel des choses, le Chef de l’Etat, M. Joseph Kabila Kabange, devrait réapparaître sur la scène et frapper. Il avait promis pour fin septembre ou début octobre, l’arrivée d’une équipe réduite et requinquée. Plusieurs jours sont passés sans que rien ne s’en suive. Au jour d’aujourd’hui, plus de deux mois se sont écoulés. Dans son étoffe de Chef, joindre la parole à l’acte aurait dû être une priorité. On a beau dire qu’il a été à New York, Washington, Lubumbashi, Goma ou Brazzaville. Mais, l’enjeu sur le plan de la politique intérieure demeure. Après tout, c’est à lui que reviendra, plus tard, la charge de rendre compte à la nation. Il y va de son intérêt de trancher. Dans les entreprises publiques et régies financières, la morosité a gagné du terrain. Plus de quatre mois d’attente des mises en place, c’est quand même trop. Pour mettre un terme à la récréation, il doit agir vite et mieux !

La prospérité
 

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Commentaires
D
ce triste de voir et de constater qu'un grand pays comme le notre ne parviennent pas à voter un vrai budget ,qui peut correspondre au besoin de la population .Bien sur qu'il ya beaucoup à faire,mais comment voulez-vous voter un petit budget ,au moment ou nous attendons la réalisation des plusieurs sentier ?.
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