Piraterie : Les artistes musiciens ne savent plus à quel saint se vouer
Le piratage appauvrit les artistes qui bénéficient de fruits de
leurs oeuvres. Moins encore, d’autres acteurs du circuit de la
production et de l’édition qui voient les chiffres d’affaires glisser
entre leurs mains.
Les artistes musiciens ne cessent de clamer le piratage de leurs
oeuvres au su et au vu de tous. Ce n’est sous le manteau qu’un cd
pirate se vend sur la place Victoire. Ce n’est pas dans les tunnels de
la métropole congolaise que se vendent des cassettes piratées. C’est
sur les grandes artères de Kinshasa. Les artistes ne savent sur quel
saint se vouer pour inoculer cette gangrène.
De grandes villes africaines, Kinshasa est devenu une cible pour les pirates d’écoule leurs marchandises en toute quiétude.
Aussi, la copie se vend à un prix modique à même le sol pourquoi faire
un tour chez les disquaires de la place, a lancé un passant au marché
dit « Koweit ». Le faible pouvoir d’achat de la population congolaise
en général africaines. Kinshasa le laisse spectateur.
Le piratage des œuvres congolaises ne constitue pas seulement une
réalité congolaise mais elle s’étale sur tout le monde. Mais
toutefois, dans une moindre mesure sous d’autres cieux parce qu’ils ont
mis en place des systèmes de lutte contre cette réalité, le piratage
des oeuvres. En ce qui concerne la RD Congo beaucoup d’efforts restent
à faire pour endiguer ce fléau.
Le piratage appauvrit les artistes qui bénéficient de fruits de leurs
oeuvres. Moins encore, d’autres acteurs du circuit de la production et
de l’édition qui voient les chiffres d’affaires glisser entre leurs
mains.
Il y a lieu de recourir à des solutions appropriées pour permettre aux
acteurs de l’art d’Orphée de vivre de leurs oeuvres. Parmi les maux qui
rongent l’épanouissement du cadre de vie agréable de nos artistes.
Observateur attitré du monde musical congolais, le chroniqueur témoigne
le piratage particulièrement des tubes a succès en RD Congo et sous
d’autres cieux.
II rappelle à la Soneca en phase de liquidation et de la création dune
nouvelle société sur son rôle entre autre majeur, celui de la
protection des oeuvres d’esprit des artistes, en particulier les
musiciens. Il déplore également l’entrée frauduleuse des oeuvres
piratées dans toutes les portes du pays en provenance, pour la plupart,
du Nigeria et de la Tanzanie.
Il rapporte également que les revendeurs en détail de la place ne se
voilent pas pour citer une entreprise de la douane qui facilite
l’approvisionnement des Cd pirates sur le marché discographique
congolais. Les larmes de grossistes n’obtiennent aucune réponse
satisfaisante.
Cette triste réalité que dénoncent les grossistes et autres musiciens
occasionne le décadence du taux de vente a tel point que les Cd qui se
vendaient au prix de 20 dollars Usd revient actuellement à.10 dollars
Usd (l’original) contre 1.000 Francs Congolais pour le faux.
Le réseau de pirate reste opérationnel jusqu’à ce jour malgré les
doléances des artistes qui ne savent contourner cette gangrène faute
d’une thérapeutique de choc.