Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LOSAKO
15 octobre 2007

Le célèbre mercenaire français, Robert Dénard,

Le célèbre mercenaire français, Robert Dénard, plus connu sous le prénom de Bob, est décédé ce dimanche à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille. Certainement le plus célèbre mercenaire jamais connu, et qui a défrayé l’actualité en son temps dans les rebellions ayant secoué le Congo de 1961 à 1963 avec son coreligionnaire Jean Schramme, l'ancien mercenaire était atteint de la maladie d'Alzheimer et vivait en Gironde, sa région d'origine.

Né le 7 avril 1929 à Bordeaux, Bob Denard a été un militaire de carrière, d'abord quartier-maître dans les commandos de la Marine française en Indochine et en Algérie jusqu'en 1952, date à laquelle il quitte l'armée et devient policier au Maroc avant de regagner la France. Mais fort de son expérience outre-mer, en 1961 il abandonne son emploi de démonstrateur dans une société parisienne d'électroménager pour offrir ses services comme mercenaire au service des rebelles du Katanga. C’est le début d’une longue épopée qui durera 30 ans, ponctuée de plusieurs coups d'Etat en Afrique et dans l'Archipel des Comores, en 1995.

Suivez plutôt. Après avoir servi le Katanga sécessionniste sous Joseph Tshombe, Bob Denard rejoint les forces royalistes de l'iman Badr au Nord-Yémen, et dans les années 70, forme des mercenaires pour mener des opérations en Angola (1975), au Cabinda (1976), et en Rhodésie, l'actuel Zimbabwe (1977).

Mais c’est dans l’Archipel des Comores que Bob Denard se rendra encore plus controversé. En effet, il chasse Ahmed Abdallah du pouvoir en 1975, puis, trois ans plus tard, il revient aux Comores pour le réinstaller à la tête de l'Etat après avoir renversé son successeur, Ali Soilih. Il est alors nommé commandant en chef des forces armées comoriennes, et chef de la garde présidentielle de 1978 à 1989.

Il se réfugie en Afrique du Sud lorsque Ahmed Abdallah est assassiné. En 1993, il rentre en France pour une retraite qui s’averra agitée. C'est au cours de cette période qu'il monopolise une dernière fois l'actualité, lorsqu'il surprend les observateurs avisés à la tête d'un commando pour un énième coup d'Etat aux Commores, manqué cette fois-ci. Il est d’abord condamné pour un coup d'Etat manqué au Bénin, puis en 1999, il est jugé sur ses activités aux Comores mais est acquitté de l'assassinat du président Ahmed Abdallah. En juin 2007, il est condamné à cinq ans de prison avec sursis pour sa participation au coup d'Etat manqué aux Comores en 1995.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Catégories
Publicité