Sauvons le Congo : Le faux prophète A. Ruberwa prie pour Kabila, Bemba, Tshisekedi et le peuple congolais !
a réconciliation et reconstruction, a-t-il rappelé samedi dernier au Grand Hôtel Kinshasa, est une œuvre de tous. Qu’il s’agisse du pouvoir ou de l’opposition, des riches ou pauvres, des hommes ou femmes, des gens instruits ou non, des jeunes et vieux etc. « Lèves-toi car cette affaire te regarde », c’est sa dernière interpellation à tous les leaders et au peuple congolais. Enfin, le Président du RCD prêche, conseille et recommande l’application des valeurs de travail, paix, justice, miséricorde, pardon et amour.
Puisque les défis de l’unité du pays, de la récole talnciliation et reconstruction nationales demeurent jusqu’ici on d’Achille pour les gouvernants, Azarias Ruberwa a trouvé, lui, un dernier rempart : la prière. Avec d’autres leaders chrétiens venus de tous les coins du pays et du monde, il a confié au Christ, samedi 22 septembre dernier au Grand Hôtel Kinshasa, le sort de la RD. Congo. Selon lui, en effet, les uns et les autres ont intérêt à regarder dans la même direction, celle d’un avenir radieux. Mais, encore faudra-t-il qu’ils prennent conscience de leurs responsabilités individuelles et collectives. Sans les citer, Ruberwa estime que l’une des causes de la misère et de la pauvreté, c’est le fait que Dieu n’est pas associé dans la direction du pays. Ainsi, prie-t-il pour les autorités, les leaders de l’Opposition mais surtout, pour l’ensemble du peuple congolais. Dans sa profession de foi, le petit déjeuner national de prière, le troisième du genre depuis la création du Groupe des Chrétiens Leaders du Congo, était l’occasion jamais rêvée pour remonter au créneau. Sous le thème « Lèves-toi car cette affaire te regarde », il a lancé un appel pathétique à l’endroit des leaders politiques congolais à travailler avec Dieu dans cette œuvre de reconstruction pour qu’elle soit durable. Et c’est ici que l’Ancien Président du Burundi, Pierre Buyoya a rappelé la responsabilité des leaders qui doivent favoriser l’unité et la réconciliation nationale.
Récit
Tiré du Livre d’Esdras, le thème « Lèves-toi car cette affaire te regarde ou te concerne », a été retenu cette année lors du 3ème Petit Déjeuner National de Prière organisé, le samedi 22 septembre 2007, au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa.
Sous la houlette du Vice-Président de la République Honoraire, Me Azarias Ruberwa Manywa, le Groupe des Chrétiens Leaders du Congo (RDC) et ceux d’autres nations du monde ont lancé un appel pressant aux acteurs politiques au pouvoir en place et ceux de l’opposition à se lever et à considérer que le travail de réconciliation nationale et de reconstruction de la République Démocratique du Congo les concerne au plus au haut point. Le peuple congolais l’est également.
Des raisons d’un réveil
Dans son speech pour expliquer le thème, Ruberwa a dit que ne peut se lever que celui qui dort, qui est assis, qui est couché ou penché ou celui qui est encore ensommeillé. C’est celui-là qui doit faire en sorte que tout aie mieux dans la vie, la famille, le travail, le pays, l’Afrique et pourquoi pas dans le monde entier. Ce faisant, a-t-il poursuivi, la part de l’homme ou le travail de celui-ci est nécessaire pour la reconstruction du pays, allusion faite à la République Démocratique du Congo.
Cependant, ce Serviteur de Dieu a rappelé le texte du Psalmiste qui dit : « Si nous bâtissons sans Dieu, nous travaillons en vain ». Ceci pour inviter la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, à associer Dieu dans tout ce qu’elle fait. Ce, en appliquant les principes de Jésus-Christ consignés dans les béatitudes tels, procurer la Paix, pratiquer la Justice, exercer la Miséricorde et Aimer son prochain comme soi-même.
« Si ces principes habitent en nous abondamment, nous allons réussir là où nous avons toujours échoué à savoir la réconciliation nationale et la reconstruction de notre pays, de l’Afrique et du monde », a-t-il conclu.
Pierre Buyoya sur les mêmes traces
Partager le pain et les enseignements de Jésus Christ ensemble, prier les uns pour les autres, prier pour la nation congolaise et partager la communion fraternelle, voilà le but qui unit à Kinshasa, depuis 2004, le Groupe des Chrétiens Leaders du Congo (RDC) et ceux d’autres nations.
L’année passée, c’était Joaquim Cissano, Ancien Président de la Namibie qui était l’invité spécial du 2ème Déjeuner National de Prière. Cette année, le Groupe des Chrétiens Leaders ont reçu, au 3ème Petit Déjeuner National de Prière du samedi dernier, un autre hôte de marque, en la personne de Pierre Buyoya, Président Honoraire de la République du Burundi.
Outre celui-ci, une dizaine de délégations venues des Etats-Unis d’Amérique, de l’Allemagne, de la Suisse, la Côte d’Ivoire dont les délégués ont représenté également le couple présidentiel, du Nigéria, du Kenya, en la personne du vice-président du Parlement, de l’Ouganda, de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et du Burundi, aux côtés des officiels congolais parmi lesquels, Léon Kengo wa Dondo, Président du Sénat, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, des sénateurs et des Honorables députés, les membres du Gouvernement Central et ceux de la ville de Kinshasa, les Officiers de l’Armée nationale et de la Police Nationale Congolaise, les acteurs politiques de tout bord, les Hommes d’affaires et finalement, les Serviteurs de Dieu ont daigné rehausser de leur présence cette grande cérémonie de partage de la parole puissante de Dieu.
Dans son intervention, Pierre Buyoya a soutenu que les leaders ont une grande responsabilité envers Dieu et envers tous les hommes et qu’ils doivent savoir qu’ils ne sont pas intelligents plus que tous les autres, mais qu’ils sont là juste pour être au service des autres.
Et parlant de la reconstruction, il a dit qu’elle concerne d’abord les leaders dont la mission est de concevoir des projets, de trouver les ressources matérielles, financières et de bien les gérer, et enfin, mobiliser les autres.
Quelques messages des intervenants
Léon Kengo : « Puisque Dieu nous a doté des richesses inestimables, Il a aussi demandé à l’homme de parachever l’œuvre de construction. D’où vient que nous devons travailler tous ensemble pour rebâtir le Congo ? ».
Vital Kamerhe : « J’invite tout le monde à retourner à la source intarissable qui est Dieu afin que nous puissions construire le pays dans l’amour et la justice. Car, nous ne pouvons pas construire sans les autres ».
Sénat américain : « Le seul moyen pour vaincre les défis de votre pays c’est de marcher en Jésus-Christ. Vous exhortant à privilégier l’unité et la réconciliation nationale ».
Vision Mondiale : « Les leaders doivent chercher à résoudre la question de l’unité nationale et doivent bannir la recherche des intérêts égoïstes ».
Mot de circonstance de son Excellence Me Azarias Ruberwa Manywa (Vice-Président de la République Honoraire) au 3ème Petit Déjeuner National de Prière
Son Excellence Monsieur le Président de la République Honoraire du Burundi,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Messieurs les Ministres d’Etat,
Honorables Députés, Mes dames et Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Ministres et Vice- Ministres,
Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies,
Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques et les Représentants des organismes Internationaux,
Messieurs les Gouverneurs de Province,
Distingués Invités,
Mes dames et Messieurs,
C’est un privilège pour nous ce matin de vous présenter ce mot de circonstance à l’occasion de notre 3ème Petit Déjeuner National de Prière.
Pour rappel, c’est au mois de novembre 2004 que nous avons débuté la rencontre d’un petit groupe constitué des membres du Gouvernement et du Parlement d’alors.
Cette pratique s’est poursuivie jusqu’à ce jour où, chaque samedi, nous nous réunissons de manière décentralisée en 4 groupes dont celui des membres du Gouvernement, ceux du Parlement, ceux de la Justice et ceux des milliers d’affaires.
Le but qui nous unit c’est de partager le pain et les enseignements de Jésus-Christ ensemble, de prier les uns pour les autres, de prier pour notre nation et de partager la communion fraternelle.
Nous profitons de cette audience pour lancer un appel aux uns et aux autres si possible de nous rejoindre au tour du nom de Jésus Christ de Nazareth et ce, en vue d’un meilleur devenir de notre nation.
Excellences, Honorables, Mes dames et Messieurs,
Dans ce mot de circonstance, nous tenons à remercier de tout cœur nos visiteurs venus de loin, de 10 pays différents, à savoir les Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne, la Suisse, la Côte d’Ivoire dont les délégués représentent également le couple Présidentiel, le Nigeria, le Kenya en la personne du Vice-Président du Parlement, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Afrique du Sud et le Burundi, pays voisin qui nous a offert cette année l’opportunité de recevoir son Excellence Pierre Buyoya, Président Honoraire de la République du Burundi, qui est notre Invité Spécial, après son Excellence Joaquim Cissano que nous avons reçu l’année passée.
Nos remerciements particuliers s’adressent aux chefs des institutions à savoir le Président du sénat et le président de l’Assemblée Nationale et son épouse, qui ont voulu rehausser de leur présence cette manifestation. Devant nous sont les ministres d’Etats et les autres membres du Gouvernement, les Députés et Sénateurs, les responsables de la justice et Militaires, de l’Armée et de la Police, les responsables des entreprises publiques et les hommes d’affaires, les responsables des confessions religieuses, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, les représentants des Organisations Internationales…
A tous nous disons merci car en venant, au-delà de nous honorer, vous avez honoré Dieu notre créateur à qui nous devons tous, tout.
Excellences, Mesdames et Messieurs, Distingués Invités,
Chaque année, en pareille circonstance, nous choisissons un thème de méditation qui nous interpelle en vue de prendre des décisions, chacun, à son niveau, l’objectif poursuivi étant d’influencer la nation à partir du travail et du comportement de chacun de nous. Cette année, le thème retenu est tiré du livre d’Esdras « Lèves-toi car cette affaire te regarde », ou te concerne selon les visions. Sans faire de la théologie, ni de la philosophie, ce thème nous suggère de nous lever pour que l’affaire qui nous concerne puisse marcher. Ne peut se lever que celui qui dort, qui est assis, qui est couché, qui est penché ou qui est ensommeillé. L’affaire dont question qui doit marcher, c’est notre vie, notre famille, notre travail, c’est notre pays, c’est l’Afrique et c’est le monde. A certains égards, certains de nos pays sont comme endormis vis-à-vis de la pauvreté, de la maladie, de la faim, de la soif, des violations des droits de l’homme, de la guerre… d’autres le sont par rapport au développement, aux infrastructures et à la technologie, d’autres encore sont comme en position ensommeillée par rapport aux valeurs morales et spirituelles… et là hélas, ils se meurent à cause du matérialisme, de la suffisance ou de l’ignorance. Cette situation touche la personne physique, c’est-à-dire nous-mêmes et nos semblables, nos familles ne sont pas épargnées car en désarroi, nos institutions sont malades à cause de la corruption, bref les valeurs ont disparu au point que les hommes et les femmes de valeur sont devenus des espèces rares, en voie de disparition. Certes, en Afrique, les élections sont tenues, la démocratie fait ses premiers pas et c’est encourageant. Cependant, nous sommes encore loin du bien-être de nos populations. Voilà pourquoi, cette interpellation datée de millénaires a toujours son sens, lèves-toi car cette affaire te regarde. Nous devons nous lever oui, nous dit Esdras, pour bâtir comme l’a fait Néhémie, c’est-à-dire reconstruire la République Démocratique du Congo et l’Afrique et ceci rappelle notre part, c’est-à-dire le travail de l’homme. Mais nous devons nous souvenir que si nous bâtissons sans Dieu, nous travaillons en vain selon le psalmiste. Nous devons intégrer Dieu dans nos affaires. Il ne suffit pas de se lever, de reconstruire, faut-il encore associer Dieu dans cette œuvre de reconstruction pour qu’elle soit durable et solide. La meilleure manière de l’associer, d’appliquer les principes de Jésus-Christ. En nous rappelant de béatitudes ce matin, c’est pour que puissions nous engager à procurer la paix, à pratiquer la justice, à exercer la Miséricorde, à aimer le prochain comme nous-mêmes…
Si ces valeurs de travail, de paix, de justice, de miséricorde, de pardon et d’amour habitent en nous abondamment, alors nous allons réussir là où nous avons toujours échoué à savoir la réconciliation nationale et la reconstruction de notre pays, de l’Afrique et du monde. C’est ici qu’il faut rappeler que la réconciliation et la reconstruction est une œuvre de tous ; qu’il s’agisse du pouvoir ou de l’opposition, des riches ou pauvres, des hommes ou femmes, de gens instruits ou non, des jeunes et vieux, etc.
Que Dieu nous aide à être les artisans de ces valeurs, au point d’influencer et de transformer la société qui nous a vus naître et nous verra partir. Notre leg, notre vrai leg à la société humaine se mesurera à ce que nous aurons laissé en termes d’influence positive. Que Dieu bénisse notre Nation, l’Afrique et le Monde.
Je vous remercie.