Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LOSAKO
18 septembre 2007

Retour de Bemba en RDC: son parti déplore la mauvaise volonté de Kinshasa

94866Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l'opposant Jean-Pierre Bemba a déploré lundi la "mauvaise volonté" des autorités de République démocratique du Congo (RDC), qui "empêche le retour" au pays de son chef, au Portugal depuis avril.

"Jean-Pierre Bemba ne peut pas rentrer tant que la question de sa sécurité n'est pas réglée. Il y a une mauvaise volonté de la part du pouvoir et on est à nouveau au point mort dans ce dossier", a déclaré à l'AFP Thomas Luhaka, secrétaire exécutif national du MLC.

Le sénateur Bemba, qui séjourne au Portugal depuis le 11 avril, n'a pas assisté à la rentrée parlementaire, samedi à Kinshasa.

"On espérait que la visite (la semaine dernière) de Vital Kamerhe (président de l'assemblée nationale) à Jean-Pierre Bemba au Portugal serait un signe fort de la volonté de trouver une issue politique à la crise de mars dernier. Mais depuis, le président (Joseph Kabila), qui avait pourtant lui-même mandaté Kamerhe, nous renvoie à nouveau au Sénat ou à la justice", a-t-il déploré.

Adversaire malheureux de M. Kabila à la présidentielle de 2006, Bemba avait quitté Kinshasa sous l'escorte de blindés de l'ONU, trois semaines après de sanglants affrontements entre sa garde rapprochée et l'armée régulière à Kinshasa.

Le 13 septembre, M. Kabila a déclaré n'être pas directement concerné par le retour de l'opposant, renvoyant la presse au Sénat et au ministère de la Justice.

M. Bemba est visé par une demande de levée de son immunité parlementaire par le parquet général, qui voudrait le poursuivre pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" après les sanglants affrontements de mars.

Pour le MLC, "la seule question est la garantie d'une sécurité minimale".

"Il s'agit avant tout de volonté politique. Si le chef de l'Etat garantit à l'ancien vice-président qu'il sera en sécurité, qu'il pourra bénéficier d'une protection rapprochée, il n'y aura plus d'obstacle", a expliqué M. Luhaka, estimant qu'il fallait clairement distinguer la question de la sécurité de celle relative à une éventuelle demande de levée d'immunité.

"Si nous voulons construire la démocratie dans ce pays, il faut permettre au chef du premier parti d'opposition de rentrer", a-t-il insisté.

A partir du 15 septembre et jusqu'au 15 décembre, durée de l'actuelle session du parlement, les absences de M. Bemba seront comptées, à moins qu'il obtienne une nouvelle autorisation d'absence de la chambre basse - la dernière ayant expiré à la fin de la précédente session.

Selon le règlement intérieur du Sénat, il perdra automatiquement son mandat en cas d'absence non justifiée à plus d'un quart des séances d'une session plénière.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Catégories
Publicité