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LOSAKO
31 août 2007

Gizenga I, un réaménagement technique s’impose !

Certains croient naïvement que le ciel tombera sur la tête de Gizenga en ce début du mois de septegizenga009mbre 2007. Il n’en sera rien. Cela pour plusieurs raisons. Le Vieux est reconnu comme le ciment de l’unité du pays qui avait pratiquement été coupé en deux au sortir des élections de 2006. Dans le microcosme politique congolais rouillé par les antivaleurs, il n’y a pas mieux que Gizenga pour combattre la corruption. A 82 ans d’âge, il est perçu comme l’incarnation de la sagesse pure. Néanmoins, un réaménagement technique de l’équipe gouvernementale s’impose pour besoin d’efficacité.
Une forte agitation est observée dans plusieurs QG des organisations politiques membres de la majorité au pouvoir en RDC. Certains croient naïvement que le ciel tombera sur la tête de Gizenga en ce début du mois de septembre 2007. Il n’en sera rien. Cela pour plusieurs raisons. Dans l’opinion publique congolaise et dans les chancelleries, il se dégage une quasi-unanimité quant au maintien de Gizenga dans son fauteuil de Premier ministre. Celui-ci est reconnu comme le ciment de l’unité du pays qui avait pratiquement été coupé en deux au sortir des élections de 2006. Lesquelles élections donnaient Joseph Kabila imbattable à l’Est et Jean-Pierre Bemba à l’Ouest. Dans ces conditions, Antoine Gizenga apparaissait comme la seule personnalité politique disposant d’une forte assise populaire à l’Ouest capable de légitimer le Président Kabila dans les provinces où son score aux élections n’était guère reluisant. D’où la justesse des accords signés, peu avant le 2ème tour de la présidentielle du 29 octobre 2006, au Grand Hôtel Kinshasa entre le candidat Kabila et le chef suprême du PALU, M. Antoine Gizenga Fundji.
Les Accords du Grand Hôtel Kinshasa permirent à Kabila de l’emporter sur Jean-Pierre Bemba, mais le PALU en paya le prix aux élections provinciales et sénatoriales. Néanmoins, Gizenga était assuré de passer cinq ans à la Primature. Au jour d’aujourd’hui, plus que jamais au par avant, plus d’une voix s’élèvent pour exiger que parole soit tenue et que texte soit respecté. Qui, alors, a le plus intérêt à respecter sa parole ? Bien sûr que le Président de la République qui reviendra devant le peuple en 2011 pour solliciter un nouveau mandat. A imaginer que l’on crache sur les Accords du Grand Hôtel Kinshasa, le Président candidat, dans quatre ans, à un deuxième mandat aura du mal à se trouver de nouveaux alliés politiques sérieux sur le plan interne.
Pas mieux que Gizenga pour combattre la corruption
De l’avis de tous, à moins que l’on soit vraiment de mauvaise foi, Antoine Gizenga est le seul politicien qui peut aider les Congolais à lutter efficacement contre la corruption qui gangrène le pays. Il n’a pas battu fortune sur les pillages des ressources naturelles et autres de la RDC. Gizenga n’a rien à se reprocher sur l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’Etat congolais hérité de la colonisation. La population lui fait confiance. Et le crédit dont il jouit auprès des Congolais de tout âge lui donne les moyens de traquer les prédateurs. Son erreur, c’est peut-être de n’avoir pas encore mis hors d’état de nuire les prédateurs qui continuent à enfoncer le Congo dans le trou. C’est ainsi que, pour le reste de son séjour à la Primature, Gizenga devra sérieusement s’en occuper.
L’Incarnation de la sagesse
Antoine Gizenga, 82 ans d’âge, est perçu comme l’incarnation de la sagesse pure. C’est lui qui constitue logiquement l’autorité morale dont on a tellement besoin pour réconcilier les Congolais de tout bord. Antoine Gizenga a les qualités requises pour s’assumer comme autorité morale. On ne le connaît pas comme un quémandeur de postes politiques. Après quelque deux ou trois décennies passées en exil forcé en Europe et dans certains pays africains, Gizenga a passé plus de 17 ans dans sa tanière de Limete au chômage. De mémoire d’homme, il n’a jamais rampé devant les tenants du pouvoir. Ce qui est rare dans le microcosme politique congolais rouillé par les antivaleurs.
Des faiblesses à rendre inoffensives
Même si l’objectif de ce papier n’est pas d’évaluer l’action de Gizenga pendant les six premiers mois passés à la Primature, on ne peut s’empêcher de soulever certaines faiblesses qui reviennent la plupart de temps dans la bouche des Congolais. On le sent pas dit-on. Gizenga n’a pas été au devant de la scène. Il est resté taciturne lors des événements qui ont secoué les Institutions tout au long de l’année en cours. Les affrontements armés du 22 au 23 mars, Kahemba, etc. Au plan international, on n’a pas vu Gizenga au front. Qu’aurait-il fait d’autre que se taire ?
Tout cela s’expliquerait par la taille éléphantesque de son équipe ministérielle. 60 ministres et vice-ministres.
L’idée d’un réaménagement technique fait du chemin
C’est pourquoi, si une quasi unanimité se dégage pour le maintien de Gizenga à la Primature, en revanche, l’on s’accorde sur l’idée d’un réaménagement technique de son équipe. Ce serait la meilleure façon de rendre l’action du Gouvernement efficace. Le temps de récompense des alliés est terminé.
En quoi consisterait alors ce réaménagement technique ? Un nombre très réduit des membres du Gouvernement. On nomme quelques ministres censés diriger les commissions. Il s’agit-là d’un pavé dans la mare.
Quitte à voir comment donner corps à cette idée de réaménagement technique. Il faut encore en discuter.

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