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LOSAKO
12 juin 2007

Kinshasa accueille la 2ème conférence internationale sur le désarmement

101587La deuxième conférence internationale sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) en Afrique s'est ouverte mardi à Kinshasa, où des délégués d'une vingtaine de pays vont tenter d'améliorer ces processus cruciaux pour la paix.

Après une conférence tenue en 2005 à Freetown, les Nations unies ont symboliquement choisi d'organiser cette deuxième rencontre en République démocratique du Congo (RDC), pays sortant d'une guerre régionale (1998-2003) et d'une transition politique sanctionnée en 2006 par des élections considérées comme les premiers scrutins libres en 41 ans dans le pays.

Cette conférence vise à "renforcer les capacités des acteurs africains", à "partager les expériences" entre pays ayant achevé leurs processus, comme la Mozambique, des pays où le désarmement est toujours en cours, comme la RDC, et ceux où il commence, comme la Côte d'Ivoire, a déclaré le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, William Swing.

En ouvrant officiellement la conférence, le ministre congolais des Affaires étrangères, Antipas Mbusa Nyamwisi, a appelé à améliorer les programmes DDR "pour créer les conditions d'une paix durable" sur le continent.

Il a souligné l'importance de "l'appropriation nationale" des processus DDR, très largement appuyés au plan logistique et financier par les bailleurs. Il a aussi insisté sur le fait que ces processus devaient être menés en lien avec les réformes du secteur de la sécurité et notamment de l'armée.

Le ministre, qui représentait le président Joseph Kabila, a rappelé le chemin parcouru par son pays, avec la création "en moins de trois ans" de 15 brigades au sein d'une nouvelle armée - regroupant des soldats issus des différentes factions belligérantes opposées pendant la dernière guerre - et la démobilisation de quelque 13O.000 ex-combattants, dont plus de 30.000 enfants-soldats.

"Malgré ces résultats non négligeables, il est évident que beaucoup reste à faire (...). L'Afrique continue à être le théâtre de violences. Ces conflits empêchent le continent africain de mener la bataille du développement", a-t-il déploré, appelant à un renforcement des réformes du secteur de la sécurité et à des efforts accrus pour la réinsertion dans la vie civile des ex-combattants.

Pour sa part, l'ambassadeur de Belgique, Johan Swinnen, dont le pays co-finance avec la Suède l'organisation de cette conférence, a mis en garde contre les conséquences d'un processus DDR "pas abouti" ou "bâclé", qui "représente un facteur de tension important, et partant, un risque non négligeable de retour à la violence".

Il a à son tour souligné "le lien essentiel ente le DDR et la réforme du secteur de sécurité" et l'importance du traitement des problèmes posés par la présence de combattants étrangers dans des pays sortant de conflits.

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