Prostitution à Kinshasa : quand le port de préservatif n’est pas exigé ! ATTENTION SIDA - MST... BOKO SUBELA COURANT !
Dans la commune de Barumbu à Kinshasa, le phénomène des filles
nageant entre 13 et 29 ans et qui préfèrent sortir avec plusieurs
partenaires toujours de loin plus âgés qu’elles, prend de l’ampleur.
Connu sous le nom de « microcodile », on les rencontre presque partout.
Aux environs de 22 heures, on les voit sortir de partout, se dirigeant
soit vers le boulevard du 30 juin, soit vers le quartier Bon marché,
soit devant les bars qui se trouvent tout au long de l’avenue Kasaï.
Elles sont habillées de façon à dévoiler ce qu’on leur demande de
cacher, c’est-à-dire elles s’habillent en mini-jupes fendues haut
derrière laissant entrevoir l’entrejambe à chaque pas, (chemisettes ou
body) léger et transparentes qui laissent le ventre dehors, découvrant
les aréoles dures de leurs seins, chaussures lourdes, des bottes, haut
talon ou chaussures de ring, bijoux fantaisies, pas de soutien gorge,
des vestes dites demi-dakar et des pantalons en taille basse.
Un maquillage très excessif, elles se coiffent toujours de façon
extraordinaire. Les « microcodilles » font tout pour attirer. Les
prostituées qu’on retrouve dans la commune de Barumbu peuvent se
regrouper en trois catégories: la première catégorie est celle des
filles dont l’âge varie entre 18 et 30 ans. Elles louent des
appartements. Le montant qu’elle demande pour une nuit varie entre 50
et 100$.
Ces prostituées ne sont réservées que pour les hommes qui ont beaucoup
d’argent. L’une d’elles déclare que c’est entre 50 et 100 dollars avec
préservatif. Mais, si le client ne veut pas utiliser le préservatif,
il doit payer plus cher donc dans les 150 ou 200 dollars. La deuxième
catégorie varie entre 15 et 28 ans, elles sont soit regroupées à 5 ou 6
dans une maison où elles doivent contribuer pour manger, payer le
loyer et autres besoins. Soit être hébergé par quelqu’un avec lequel
il faudra partager tout l’argent provenant des « recettes ». Elles
travaillent souvent devant les boîtes de nuit ou au quartier Bon
marché. Leur prix varie entre 5 et 25 $, l’homme doit payer la chambre.
Ce genre de prostituées habitent un immeuble situé sur l’avenue Luvua,
sur l’avenue Kabala et sur l’avenue Mahenge. Chez nous le port du
préservatif est obligatoire parce qu’il y a beaucoup de maladies tels
sont le propos d’une hébergeuse. La troisième catégorie est celle
communément connue sous le nom de « Mabata rouge ». Leur âge varie
entre 13 et 23 ans. Souvent, elles habitent chez leurs parents. Cette
catégorie est la plus dangereuses elles sont sales et n’exigent que
1.500 ou 2.000 Fc. Elles sont placées devant le bar où elles exhibent
des pas de danse pour attirer les clients.