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LOSAKO
18 mai 2007

Kinshasa attend fiévreusement le retour de Jean-Pierre Bemba

Jean-Pierre Bemba est réclamé à Kinshasa. A l’approche des 60 jours de sa permission pour soin aupict_100604 Portugal, les commentaires dans tous les sens sont entendus dans les salons de la Capitale. L’élection de Kengo wa Dondo au Sénat où Bemba siège a assuré les convictions de cette masse qui a offert dans sa grande majorité les 43 % du score que le leader de l’opposition a obtenu lors de la présidentielle 2006.

Une plénière de prise de contact


Léon Kengo wa Dondo a présidé mercredi 16 mai la première plénière de la Chambre haute du Parlement, qui marque son entrée officielle en fonction après sa brillante élection surprise. Cette élection, en tant qu’indice de l’ouverture politique, a eu le mérite d’ouvrir un espace d’expression à ceux qui ne soutiennent pas la conduite actuelle de la politique de la chose publique en RDC.

En effet, les observateurs continuent à noter que le pouvoir a montré ses limites. Ainsi, l’opinion tant nationale qu’internationale souhaitait ramener sur l’échiquier politique national des énergies qui ont fait leur preuve par le passé. Le Représentant sortant de l’Union européenne en RDC, Carlo de Filipi, revenant sur la volonté exprimée par les ambassadeurs européens au lendemain de la guerre de la Gombe, avait appuyé officiellement le 10 mai, lors de la Journée de l’Europe, cette option de voir le rééquilibrage de la scène politique par la présence de l’opposition dans les institutions de la République, au regard de la dériv
e dictatoriale qui se dessinait en RDC.

Kengo au centre

Comme le commentent nombre d’éditorialistes, l’élection de Kengo porte aujourd’hui un caractère salvateur, celui d’éviter au pays de retomber dans les travers du totalitarisme. C’est même un plus au fonctionnement des nouvelles institutions qui ne devraient pas se regarder l’une l’autre mais regarder dans la même direction.

Les commentateurs pensent cependant que la position de centriste qu’adopte aujourd’hui le président du Sénat n’est pas un reniement au soutien qu’il a accordé à la candidature de Jean-Pierre Bemba au second tour de la présidentielle. Kengo wa Dondo, autorité morale du Cartel CDC-Renaissance, a bel et bien soutenu Bemba dans le cadre d’un accord de partenariat signé avec l’Union pour la Nation, une plate-forme
circonstancielle. ‘‘J’ai attendu longtemps ce moment. Les sollicitations, les négociations, les concertations tous azimuts ont permis de rapprocher les uns et les autres pour constituer des grands ensembles. Ainsi, tous les nôtres, le Cartel CDC-Renaissance et d’autres ont rejoint l’Union pour la nation’’, a-t-il justifié en octobre 2006 lors de cet événement.

La CDC-Renaissance qui regroupe des associations, des personnalités et des partis politiques avait même, avant le dépôt des candidatures à la présidentielle prié l’actuel président du Sénat à briguer la magistrature suprême, ce qui n’était pas son projet. Ce rapprochement ponctuel a ouvert des amitiés entre les deux groupes politiques, ce qui amène les observateurs à affirmer que l’élection de Kengo à la tête du Sénat est de nature à favoriser le retour de Bemba au pays mais surtout sur la scène politique. On se souviendrait que le sénateur Jean-Pierre Bemba qui a quitté le pays le 14 avril dernier courait la menace de se voir dépouiller de son immunité parlementaire. La tâche de mener les débats autour de la levée ou non de cette imm
unité est réservée au bureau définitif du sénat que dirige Kengo wa Dondo.

Bemba très attendu

Le discours d’investiture de Kengo, pragmatique et professionnel, a laissé aussi entrevoir une volonté de remettre sur le rail le leader de l’opposition institutionnelle, Jean-Pierre Bemba. Kinshasa parle déjà à haute voix de ce retour au moment où certains de ses lieutenants se repositionnent et vacillent dans les tentations autour d’un hypothétique gouvernement d’union nationale. Nombreux sont ceux d’entre eux qui se comporteraient en électrons libres, ce qui nécessiterait un encadrement.

Ce retour tant souhaité du chef de l’opposition servira à redonner à l’opposition tout le respect qu’on lui doit, en tant que contrepoids au pouvoir. Les observateurs reviennent sur l’humiliation dont elle a été l’objet après la rencontre manquée avec le président de la République et son retour précipité dans l’hémicy
cle du Palais du peuple sans avoir vu la réalisation de toutes ses revendications. Lesquelles exigeaient la sécurité des acteurs politiques de l’opposition, la remise à leur disposition des locaux des médias appartenant à l’opposition, le siège du MLC, le parti de Jean-Pierre Bemba, etc. Jean-Pierre Bemba revient pour réorganiser cette opposition quelque peu dispersée et fragilisée et qui ne s’est jamais auto évaluée depuis les consultations électorales.

Le centre attire

Les observateurs enregistrent un séisme au sein de la majorité depuis l’élection de Kengo au Sénat. Les mécontentements consécutifs à la difficile gestion des ambitions au sein du camp présidentiel fait apparaître des fissures longtemps redoutées. Les commentateurs indiquent qu’André-Philippe Futa, le Coordonateur de l’AMP qui aurait même voté pour Kengo, ne cacherait plus son humeur maussade.

Peut-être envisagerait-il, après avoir manqué un portefeuille au gouvernement et le poste de président du Sénat, de se rapprocher des centristes, lui qui a conduit la majorité à la victoire sans en récolter les dividendes. On rapporte de même pour Kisimba Ngoy. Ayant entrevu qu’il serait écarté de la liste de son parti, il n’a pas hésité de monter un scénario macabre pour paraître incontournable. Mal lui en prit. Il bruisse au sein de l’AMP des rumeurs d’éclatement. Le Révélateur l’avait entrevu. La démesure des ambitions commence à produire ses conséquences.

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Commentaires
P
Vous n'avez pas de choix que d'accepter le president democratiquement elu qui n'est autre que le fils de Mzee, le plus beau,jeune et sage president d'Afrique democratiquement elu. Alobaka mingi te. Vous ne le jugerez que par ses actes. Il ne repond les imbecilesque par le silence. Vous savez quoi Badjon? Kinshasa aujourd'hui ne vit que de la rumeur. C'est la raison pour laquelle tout ce que vous entendez ne se produit jamais.<br /> L'ancien chef rebel, votre soit-disant Mwana Mboka, il a minimise le pouvoir et l'autorite de Joseph. Il est ou aujourd'hui? Kabila l'a chasse et il est un demandeur d'asile au Portugal au moment ou je vous parle. Les gens (Tshisekedi et Bemba) qui se disent de l'opposition, en realite ils sont des assoifes du pouvoir. L'un a peur des elections et l'autre a difficile a accepter la democratie. C'est pourquoi je salue le retour de Leon Kengo Wa Dondo car je crois qu'il fera un bon opposant a Kabila grace a son experience politique.
B
je suis congolais san_100 nous outorise de betise dan notre pays qu in un roinde nous manepul notre chere pays
P
Jean-Pierre bemba n'a jamis ete dangereux chez lui, comment le serait-il a l'exterieur? Attendons voir
M
Pierre 2,<br /> <br /> Sachez-le aujourd'hui qu'un pays qui interdit à ses propres fils et filles d'y retourner court le risque de déstabilisation. <br /> <br /> Détrompez-vous donc, JP Bemba à l'exterieur du pays est plus dangereux qu'à l'interieur.<br /> <br /> Maman Pélagie Kasongo
P
Est-ce qu'on a reellement besoin de Bemba au Congo pour le moment? Je ne pense pas. Sans lui, il y a la paix et je ne pense pas que la presence de Bemba pour nous apporter quelque chose de positif. On ne se sent plus menaces par ces bandits aux banderoles rouges dans la capitale. Maintenant qu'il est a l'etranger,il serait peut-etre sage pour lui d'adherer a l'APARECO et en devenir vice-president.
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