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LOSAKO
8 mai 2007

Sarkozy a la tête au 3ème tour

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Largement élu à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy doit encore mener la bataille des législatives, en préparant son arrivée à l'Elysée le 16 mai et la formation de son futur gouvernement.

Fort de 53,06% des voix face à sa rivale socialiste Ségolène Royal, il a promis d'engager rapidement la "rupture" proposée pour réformer le pays, pour laquelle les Français se sont clairement prononcés. Soucieux de rassembler, le futur chef de l'Etat a affirmé que sa victoire n'était pas celle "d'une France contre une autre", malgré une campagne très polarisée.

Devant des milliers de ses partisans, Nicolas Sarkozy, 52 ans, a précisé qu'il prendrait le relais du président sortant Jacques Chirac le 16 mai "dans l'après-midi". D'ici là, il prendra, comme il l'avait annoncé, quelques jours de repos et de réflexion, dans un lieu tenu secret, pour "se mettre dans la psychologie du président (...) encore davantage après le tumulte de la bataille", a assuré lundi son directeur de campagne Claude Guéant, ne souhaitant pas confirmer des informations de presse selon lesquelles il pourrait se rendre en Corse.

La presse française saluait lundi sa victoire "sans appel", "magistrale", "incontestable". Mais la bataille pour le "troisième tour", les législatives du 10 et 17 juin, commence déjà, après la forte mobilisation de l'électorat (83,97% dimanche) pour la présidentielle.

François Fillon, le plus souvent cité comme "premier ministrable", a évoqué dimanche soir une "majorité présidentielle la plus élargie possible", faisant place au centre et même à des personnalités de gauche.

Le président de l'UDF François Bayrou, "troisième homme" de l'élection, a appelé de son côté à "équilibrer le pouvoir", mettant en garde le futur président contre le "confort" d'un "pouvoir absolu".

A gauche, Mme Royal a promis de "continuer" le combat, se posant implicitement en leader de son camp. Une place d'emblée contestée par les ténors du Parti socialiste, faisant planer la menace d'une désunion à quelques semaines de l'échéance.

"Quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas", a lancé Mme Royal, promettant d'"assumer" la responsabilité qui (lui) incombe désormais" en approfondissant "la rénovation de la gauche et la recherche de nouvelles convergences". Mais si certains, comme le président du groupe PS à l'Assemblée Jean-Marc Ayrault, veulent désormais lui voir "jouer un rôle primordial", d'autres, comme Laurent Fabius, insistent au contraire sur la nécessité d'une campagne législative "collégiale". "L'objectif était de conquérir l'Elysée, c'était pas de marcher sur Solférino", a lancé, cinglant, M. Fabius, concédant toutefois que Mme Royal devait "faire partie de l'équipe de campagne, c'est bien le moins".

Dominique Strauss-Kahn, après avoir dit sa "disponibilité" dimanche soir pour cette campagne, a attribué l'échec de Mme Royal à un manque de clarté sur les thèmes, même s'il a ajouté, du bout des lèvres, que cela n'était "pas un problème de personne".

Face à la multiplication de déclarations dans son camp, le premier secrétaire du PS François Hollande a prévenu qu'il "ne tolérerait" aucun "règlement de comptes" au moment où il y a "un défi à relever".

Selon un sondage CSA, l'UMP obtiendrait 35% des voix au premier tour des législatives, le PS 30%, le Mouvement démocrate (ex-UDF) 15%, et le Front national 8%.

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