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LOSAKO
12 avril 2007

L'ami du Congo Karel De Gucht a néanmoins pu être reçu par le président Kabila hier.

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"On n'aide pas en étant complaisant"

Un entretien "franc", "long" et "très utile", selon le chef de la diplomatie belge.
Jean-Pierre Bemba, lui, a quitté le Congo pour le Portugal dans la nuit.

Jusqu'au dernier moment, mercredi, le président Kabila aura hésité à recevoir Karel De Gucht, en visite à Kinshasa. Ce n'est qu'aux derniers instants de cette visite, vers 13h, que le chef de l'Etat congolais a finalement rencontré le chef de la diplomatie belge, durant 1h20, en présence des seuls ambassadeur de Belgique à Kinshasa, Johan Swinnen, et du conseiller politique et diplomatique de M. Kabila, Marcellin Cishambo.

En cause : un discours prononcé mardi soir à la résidence de l'ambassadeur belge, en présence du "tout-Kinshasa", célébrant "le franc succès" des élections présidentielle et législatives, mais stigmatisant les élections indirectes des sénateurs et gouverneurs de province, marquées par la corruption, qui "ont déçu en raison de leur manque de transparence et de représentativité". Le ministre avait également souligné que "l'opposition démocratique doit pouvoir bénéficier de l'espace nécessaire au sein des institutions, en particulier de l'Assemblée nationale, pour jouer son rôle". Il avait "déploré le comportement provocateur et agressif de la part de l'opposition" lors des massacres du Bas-Congo (134 morts lors de la répression d'une manifestation de protestation contre la corruption aux élections indirectes) et des affrontements armés de Kinshasa entre la garde de l'opposant Jean-Pierre Bemba et l'armée (200 à 600 morts), "mais aussi le recours à la force prématuré et inadapté par les autorités". Enfin, M. De Gucht avait jugé "inacceptable que des membres de l'opposition puissent disposer de milices privées", tout en insistant sur les nécessaires "accélération et amélioration des processus de désarmement" des ex-belligérants et de la formation d'une armée nationale.

"Equilibré"

Ce discours avait été jugé généralement "équilibré" par ses auditeurs congolais. L'équipe De Gucht savait que cette prise de position poserait problème et que l'entrevue avec le chef d'Etat pouvait en être affectée. Mais "je ne peux pas ajuster mes propos pour que le Président soit prêt à me recevoir", a expliqué le ministre belge lorsque l'audience présidentielle apparaissait refusée. "On n'aide pas le Congo en étant complaisant."

L'entretien qui a finalement eu lieu a été "franc et long", "très utile, me semble-t-il", a commenté M. De Gucht en sortant de la présidence. Il a indiqué à M. Kabila que "le seul avenir de ce pays est dans la démocratie". "Nous voulons travailler avec les instances démocratiquement élues du Congo, mais nous devons aussi avoir la faculté de nous prononcer sur certains événements", même s'il est "clair" que Bruxelles et le président congolais ne "partagent pas la même analyse" des récentes violences au Bas-Congo et à Kinshasa.

Bemba au Portugal

La nuit précédente, Jean-Pierre Bemba, réfugié à l'ambassade d'Afrique du Sud depuis les affrontements à l'arme lourde des 22 et 23 mars, a finalement pu quitter le Congo pour Lisbonne, où il devrait recevoir des soins médicaux. Il a dû, pour cela, promettre de ne pas faire de déclaration politique au Portugal. Il ne s'agit cependant pas, officiellement, d'un exil, personne - pas même à la présidence, semble-t-il - n'ayant exigé qu'il quitte définitivement le pays où, d'ailleurs, aucune poursuite judiciaire n'a pu être ouverte contre lui, malgré les intentions d'abord annoncées. M. Bemba jouit en effet toujours de son immunité de sénateur. Officiellement, rien ne s'oppose donc à ce qu'il rentre au Congo dans quelque temps. Ce départ est "une bonne chose", a estimé M. De Gucht. "Cela contribuera certainement à décrisper la situation. Mais ceci dépendra aussi de M. Bemba : comment veut-il s'impliquer dans la vie politique congolaise ?".

C'est finalement en fin d'après-midi que M. De Gucht s'est envolé pour Lubumbashi, capitale de la province minière du Katanga. Il doit y aborder une question que la Belgique entend placer à l'agenda du Conseil de sécurité de l'Onu, où elle siège en ce moment : la transparence dans le secteur minier et la traçabilité des ressources naturelles, afin d'en améliorer la gestion. C'est en effet une des voies pour accroître les ressources de l'Etat congolais, qui en a un grand besoin s'il veut être capable d'améliorer le niveau de vie des Congolais - but notoire des millions de citoyens qui ont participé aux élections.

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Commentaires
B
AZALI KOZELISA MINISTRE MONENE BOYE . OH TATA OYO AYEBI DIPLOMATIE TE . TAXIMAN<br /> NANI ATIAKI YO WANA
K
PEUPLE CONGOLAIS KABILA EST DESCENDU DANS L'ABIME <br /> DE L'ENFER, CONGOLAIS LE GOUVERNEMENT DE KABILA <br /> N'IRA NUL PART. MALEDICTION PLUS PLUS . ILS SONT MAUDITS AU DEPART ET ILS SERONT MAUDITS A L'ARRIVER<br /> KANAMBE NE CONNAIT PAS LA POLITIQUE ET NE CONNAIT PAS LA DIPLOMATIE , KANAMBE , IL EST UN GENOCIDAIRE . USAGE DE FAUX , DIPLOME , ELECTIONS ,IDENTITE QUAND UNE MAISON EST CONSTRUIT<br /> PAR DES MENSONGES LA FONDATION DE CETTE PERSONNE NE POURRA JAMAIS RESISTER . IL YA MAINTENANT UNE TENPETE QUI SOUFFLE SUR LA VIE DE KANAMBE ET IL AURA NI SOMMEIL NI PAIX <br /> QUE DES INSOMIES QUE LE DIABLE LE CHASSE ET TOUS LE SANG DES AMES QUI L' AVAIENT TUES DEPUIS AFDL<br /> DE KIVU VERS KINSHASA SES AMES DE CONGOLAIS SE REVEILLE POUR LUI DERRANGER NUIT ET JOUR SANS REPOS. VIVE LE CONGO RDC ELOKO YA MAKASI
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