De source sûre, nous apprenons que la coqueluche du moment dans le circuit de la musique congolaise a réussi a faire l’unani­mité autours de son nom. Du début à la fin du spectacle, la salle n’a fait que vibrer au rythme de belles chan­sons tirées de l’album « Droit Chemin ».  Le public a dansé à se casser les os si bien qu’à la fin des hostili­tés, il a refusé de quit­ter la salle, contraignant ainsi Fally Ipupa a rester sur le podium.

Mais, comme toute chose à un début et une fin, les lampions se sont tout de même éteints pour permettre à chacun de rentrer à la maison.

C’est avec une équipe réduite que Fally Ipupa a voyagé pour Paris où il était attendu pour une production dans la salle mythique de l’Olympia.

En effet, sur les 25 demandes introdui­tes à l’Ambassade de France pour l’obtention des visas, Dicaprio n’a pu obtenir que 10 vi­sas. Un tri rapide a permis à Fally Ipupa, mal­gré lui, de prendre quel­ques uns de ses mu­siciens abandonnant sur place ses danseu­ses et quelques uns de ses partenaires.

Qu’à cela ne tienne. Ayant quitté Kinshasa le mercredi 4 avril 2007, Fally Ipupa et son équipe sont ar­rivés à Paris le jeudi 5 avril dans la matinée. Juste le temps de pren­dre un repos mérité, le samedi 7 avril, Fally Dicaprio et les siens se sont produits, a guichet fermé, à l’Olympia de Paris.

Reste cependant que la délégation du group Fally qui rentre à Kinshasa le mardi 10 avril ne peut pas con­naître de défection. Cela crédibilisera l’ar­tiste et lui permettra ainsi d’avoir d’autres visas prochainement pour d’autres produc­tions dans l’espace shengen, d’autant plus qu’il vient de signer avec Tario Kindombo et David Monson un contrat de production à Bercy, une autre salle mythique de la capitale française. Autrement, ce sera un lourd far­deau pour Fally Ipupa.