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LOSAKO
12 février 2007

Carnage du Bas-Congo : Les Evêques exigent des sanctions contre les coupables !

mgr_monsengwo_kisC’est un Monsengwo saluant l’installation de nouvelles Institutions de la République qui ne s’est pas interdit d’exiger, samedi au Centre Interdiocésain, une enquête sérieuse et sans complaisance sur ce qu’il a appelé le carnage du Bas-Congo. Même quand il veut voir les coupables sévèrement châtiés, les reporters n’ont pas reconnu le Monsengwo d’avant élections.

La désapprobation est générale en RDC face aux tueries qui ont eu lieu du 1er au 2 février dans les grandes villes du Bas-Congo. Toutes les forces vives ont fini par donner de la voix. La dernière condamnation en date vient de l’Eglise catholique. Monseigneur Monsengwo, qui a signé le communiqué de presse au nom de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), stigmatise les causes qui ont amené les uns et les autres aux affrontements ayant occasionné de nombreuses pertes en vies humaines. Les Evêques demandent qu’en toute justice, et sans aucune pression de quelque nature que ce soit, une enquête sérieuse soit menée pour établir les responsabilités et prendre non seulement des sanctions nécessaires pour qu’à l’avenir de tels événements ne se reproduisent plus.

Des têtes vont tomber
Décidemment, l’affaire Bundu dia Kongo (BDK) prend une tournure que n’avaient imaginée les auteurs. De plus en plus, l’étau se resserre autour des dirigeants provinciaux. On a appris la semaine dernière la suspension de trois responsables impliqués dans la chaîne de commandement des forces de l’ordre au Bas-Congo. Notamment, l’Inspecteur provincial de la police et le Commandant Région des FARDC. Officiellement, cette mesure devait permettre aux enquêteurs de faire leur travail en toute sérénité. Faut-il alors se limiter à ces trois personnes ? Des observateurs estiment qu’il faut remonter la filière si l’on veut que l’enquête aboutisse.

Des sources ont confirmé à La Prospérité que plusieurs équipes d’enquête, dont la composition ne fait pas l’unanimité, ont effectué le déplacement du Bas-Congo. Sans complaisance, à quoi peut-on s’attendre si la question n’a pas encore été débattue à l’Assemblée Nationale où siègent les élus du peuple ? Qui plus est, comment une enquête sérieuse peut-elle être diligentée pendant que les premiers suspects jouissent des prérogatives qui leur permettent d’influer sur le cours des événements ?

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LOSAKO
  • Le porte-voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre.. Oui, je veux donc parler au nom de tous les « laissés pour compte » parce que « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
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