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LOSAKO
13 décembre 2006

Les forces de sécurité dénoncent un projet de "coup d'Etat" en Côte d'Ivoire.

Les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyalistes) de Côte d'Ivoire ont dénoncé mardi un projet de "coup d'Etat" 1213_ggbagboimminent contre le président Gbagbo qui "fait peser des risques éminemment graves" sur le pays, dans un communiqué diffusé à la télévision nationale.

"Depuis plusieurs semaines, des officiers, sous-officiers et militaires de rang des FDS ont été approchés par des civils et des militaires en vue (d')un coup d'Etat (...) prévu pour se dérouler entre le mardi 12 et le dimanche 17 décembre 2006 avec l'appui d'une force militaire présente en Côte d'Ivoire", affirme le communiqué lu par leur porte-parole, le colonel Babri Gohourou.

"Le déroulement de l'action inclut des assassinats d'autorités politiques et de chefs militaires, notamment le président de la République (et) le chef d'Etat major des armées", ajoute-t-il.

Les FDS attirent "vivement l'attention de la communauté nationale et internationale sur les risques éminemment graves que font peser sur la Côte d'Ivoire de tels modes de pensées et d'action".

Les FDS (police et armée) soutiennent le président Laurent Gbagbo, élu en 2000 avant d'être victime d'une tentative de coup d'Etat de la rébellion des Forces nouvelles (FN) en septembre 2002. M. Gbagbo contrôle toujours le sud du pays, alors que le nord est aux mains des FN.

Si un tel communiqué des FDS reste inhabituel, certains partisans de M. Gbagbo accusent régulièrement l'opposition, la rébellion et la Force française Licorne, chargée avec les Casques bleus de l'Onuci de veiller au cessez-le-feu entre nord et sud, de préparer des coups d'Etat contre le président ivoirien.

Le calme régnait mardi après-midi à Abidjan.

Selon les FDS, qui ne citent pas de nom, "le cerveau de l'opération, une personnalité militant activement au sein d'un parti politique (local), se trouve en ce moment sous la protection de ses parrains après son exfiltration par voie lagunaire de l'hôtel où elle résidait" à Abidjan.

"La Côte d'Ivoire et ses valeureuses populations n'ont pas besoin d'un tel scénario qui ressemble fort étrangement à celui malheureusement conduit dans le pays frère du Rwanda, de par sa conception et l'identité de ses principaux acteurs connus", ajoute le communiqué.

"Les FDS, tout en prenant les dispositions et mesures sécuritaires qui s'imposent, poursuivent les investigations", conclut le communiqué, qui évoque des "preuves irréfutables".

Début décembre, les jeunes de l'opposition avaient appelé à manifester contre la décision de M. Gbagbo de réintégrer trois responsables administratifs suspendus dans l'affaire des déchets toxiques d'Abidjan.

Ils ont suspendu le mouvement quelques jours plus tard, après des manifestations d'ampleur limitée à Abidjan et dans une dizaine de localités, vite réprimées par les FDS, qui se sont soldées par la mort de trois manifestants.

Les jeunes de l'opposition ont ensuite évoqué la possibilité de reprendre les manifestations le 16 décembre, date prévue de la réintégration des trois responsables administratifs, sans cependant confirmer cet appel jusqu'ici.

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