Taxi in Congo: SOFELE KUMBA NGA...OBUAKA NGA NA VIS-A-VIS !!!
Eh oui! Tout habitant
de Kinshasa y est habitué. Pas de compagnie de bus, une compagnie de trains qui
fonctionne a peine avec de locomotives vielles des années 60 et des wagons qui
ne vous donnent pas du tout envie d’y embarquer. Tous se rabattent sur les taxis
et les taxi-bus qui ne sont même pas en nombre suffisant pour transporter tout
le monde.
La dernière compagnie de bus « City
train » a fermé par manque de pièces de rechange ; Tous les bus
tombés en panne, pas de salaires pour les travailleurs, ces derniers ont décidé
de se payer eux même en vendant tous les bus en pièces détachées. Aujourd’hui le
dépôt de bus est un cimetière où reposent les restes de squelettes ne pouvant
être vendus.
En parlant du taxi Kinois, une chose est sûre ; le confort
ne compte pas. Aux heures de pointe tout le monde veut se rendre à son lieu de
travail ou l’inverse. Après deux heures d’attente, un vieux tas de ferrailles
s’arrête devant vous et va dans la même direction que vous ; que faites vous ?
et bien vous sautez dedans et ce n’est qu’une fois à l’intérieur que vous vous
posez la question de savoir si vous allez vraiment arriver a bon port.
Quatre personnes sur la banquette arrière et deux personnes sur le siège
avant à côté du chauffeur, la voiture bouge dans tous les sens, pas
d’amortisseurs, bruit assourdissant, odeur d’essence et d’huile… Gare à ne pas
s’accrocher à un bout de métal qui vous déchirerait vos vêtements…
Les
jours de chance, vous pouvez arriver à destination sans trop d’histoires mais
très souvent la voiture s’arrête deux trois fois en chemin pour une distance de
deux à trois kilomètres soit a cause d’une crevaison, soit parce qu’il y a une
panne. Grand nombre de taximens sont aussi mécaniciens.
En route pour l'interieur...
* Clin d'oeil à mon ami Stino Lutonadio qui a fait un accident la semaine passée sur la route de Matadi << Kimpésé >> mais sa vie n'est pas en danger...