Depuis hier lundi 30 octobre 2006, la Cour Suprême de Justice vient de rétablir M. Patsho Panda du Camp de la Patrie, le leader incontesté de Tshangu dans ses droits. Enfin, il va désormais siéger en lieu et place de Dr. Makengo dont le mandat a déjà été validé par le Bureau provisoire dirigé par l’honorable Joseph Mbenza Thubi. La nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Jean-Marie Eley Lofele à la presse. En effet, le requérant avait introduit une requête en bonne et du forme auprès de la CSJ pour réclamer la rectification des résultats des voix obtenus lors du 1er tour des élections présidentielle et législatives du 30 juillet 2006. Selon Me Eley, la CSJ avait procédé au recomptage des voix de cette circonscription électorale et a établi que son client avait obtenu plus de 4.000 voix. Il sied de noter qu’à la publication des résultats de l’élection législative, M. Patsho n’avait pas été retenu comme député élu de Tshangu. Ceci avait poussé sa famille politique, le Camp de la Patrie d’introduire une requête auprès de la CSJ en exigeant le recomptage des voix. Ainsi fut dit ainsi fut fait !

Suite à la décision prononcée par la CSJ qui ne peut être contestée, M. Patsho Panda peut déjà sabler la samba car, il va rejoindre ses collègues députés à l’Assemblée Nationale.

Comme on le voit, la CSJ continue à s’occuper de tous les fraudeurs qui doivent être dénichés en définitive, au nom de la transparence dans nos pays en instance de démocratisation.

Ceux qui siègent déjà à l’hémicycle mais qui auraient des dossiers en contestation n’ont pas encore le droit au sommeil reposant du guerrier vainqueur.